19 septembre 2025
Que retenir de ces dernières heures, votre revue de presse matinale est avancée pour vous aider !
Alertée par une mère d’élève qui avait remarqué qu’un individu s’en prenait à enfants près d’une école maternelle de La Seyne, la police est intervenue hier vers 16h30 pour maîtriser un trentenaire qui était porteur d’un sabre. L’équipage de la brigade spécialisée de terrain (BST) du commissariat de La Seyne lui a demandé de jeter son arme, ce qu’il n’a pas fait, et les agents ont utilisé leur Taser à deux reprises sans que cela ne produise le moindre effet. Ils ont alors ouvert le feu à six reprises. Le forcené qui tenait peu avant des propos incohérents est décédé sur place malgré les soins apportés par les pompiers. Selon des témoignages de riverains, l’homme squattait une maison abandonnée à proximité de l’école maternelle.
L’armée israélienne a annoncé une nouvelle étape de son opération militaire sur Gaza avec une intensification des bombardements. Sous les frappes et la pression des soldats au sol, des centaines de milliers de personnes prennent la fuite par la route côtière pour évacuer vers le sud de l’enclave. Le cabinet de Benyamin Netanyahou multiplie les ordres d’évacuation pour vider la ville. Israël estime à trois mille environ le nombre des combattants du Hamas qui restent encore dans cette zone dévastée. La réprobation internationale s’intensifie autour de l’État hébreu sur sa manière de conduire cette guerre.
Après l’agression mortelle d’une surveillante à Nogent en juin dernier, François Bayrou avait annoncé qu’il interdirait la vente de tous les couteaux aux mineurs. Depuis, la réglementation a été modifiée par l’arrêté du 4 juillet et un décret du 5 septembre, signé juste avant la chute du gouvernement. Ce texte interdit les couteaux dits « zombies » et les poings américains qui sont classés désormais en catégorie A (armes interdites de vente ou de détention, notamment les armes de guerre). Le couteau zombie a une lame dentelée avec des trous et plusieurs pointes, il fait partie de l’imaginaire issu des jeux vidéo. Les propriétaires ont jusqu’au 6 décembre pour les remettre à la police ou la gendarmerie. La peine encourue en cas de non-respect peut aller jusqu’à 75 000 euros d’amende et cinq ans de prison.
Suite à l’agression violente d’un policier de la BAC à Tourcoing, cinq suspects ont été mis mis en examen mais remis en liberté sans aucune période de détention provisoire, ce qui a provoqué l’indignation des syndicats de police. Elle est partagée par Gérald Darmanin qui a dénoncé « la remise en liberté si rapide de voyous », estimant que ce « n’est plus possible ». Pour lui, partisan de peines minimales, la loi est devenue « obsolète et plus à la hauteur de la violence de la société ». Depuis l’Intérieur, Bruno Retailleau a dit « comprendre l’incompréhension » autour de cette affaire.
À l’occasion d’un contrôle routier, les policiers ont interpellé un trentenaire à Vaulx-en-Velin qui se trouvait en défaut de permis de conduire pour cause d’annulation et de défaut d’assurance. Il était aussi interdit de paraître dans la commune où il a été arrêté. Il disposait d’un couteau à cran d’arrêt, d’une petite quantité de cannabis, de 500€ en liquide, de trois téléphones portables et d’une montre de luxe estimée à 27 000 euros. La belle toquante lui a été confisquée car les enquêteurs ont découvert qu’il devait près de 30 000€ au fisc. Il a été condamné à dix mois de prison avec révocation de son sursis probatoire et placé en détention.
Jean-Michel Chevalier