2 octobre 2025
Tour d’horizon des informations locales, nationales et internationales à retenir ce jeudi matin en une minute chrono
Du Danemark où il participe au sommet informel des chefs de gouvernement des 27, Emmanuel Macron a déclaré hier que « nous sommes en confrontation avec la Russie ». Il faisait allusion à « un acteur très agressif dans notre espace informationnel » à l’occasion d’élections, d’attaques dans le cyber espace, de viols répétés par des avions militaires ou des drones des espaces aériens de pays voisins et bien sûr à la guerre en Ukraine. La Première ministre danoise Mette Frederiksen a appelé l’Europe à une « réponse ferme face à la guerre hybride » du Kremlin à qui elle attribue la paternité des drones au dessus des principaux aéroports du Danemark.
Le Premier ministre a écrit hier aux syndicats pour les informer que l’amélioration de la retraite des femmes serait inscrite au budget de la Sécurité sociale PLFSS 2026 qui sera débattu à l’automne. Il annonce également être disposé à discuter de la pénibilité et de l’usure professionnelle, de l’avenir de la protection sociale, des ruptures conventionnelles, du renouvellement du modèle productif français, de l’amélioration des conditions de travail, du renforcement du paritarisme et du syndicalisme et à la levée des freins à l’emploi. Tout en prenant la précaution de dire que sa lettre n’est « ni un document de cadrage, ni un document d’orientation ».
Selon un baromètre publié par l’Ordre des experts-comptables, près des trois quarts des entreprises ne sont pas encore prête à recevoir ou à émettre des factures électroniques alors que la date d’obligation est fixée au 1er septembre 2026. Les professionnels du chiffre considèrent que seulement 3 % seraient déjà sur les rails. Sur 4 millions d’entreprises concernées, 100 000 seulement sont inscrites sur l’annuaire public sur lequel elles doivent être répertoriées d’ici à l’été prochain. La facturation électronique permet d’accélérer les paiements, de lutter contre les retards et donc de préserver la trésorerie des entreprises, et de lutter contre la fraude à la TVA.
Le shutdown attendu est arrivé la nuit dernière aux États-Unis suite à l’absence d’accord entre Républicains et Démocrates au Congrès et après l’échec d’un ultime vote au Sénat. Pas de quoi inquiéter Donald Trump qui veut profiter de cette ‘chance’ pour continuer la purge dans les rangs des employés fédéraux. Des milliers pourraient ne jamais retrouver leur poste à la sortie de cette crise. Ce qu’Elon Musk n’a pas eu le temps de faire avec le DOGE, ce shutdown va permettre à l’actuelle administration « de se débarrasser de beaucoup de choses dont nous ne voulons pas » a déclaré le président ajoutant, pour ceux qui n’auraient encore pas compris « et ce seraient des choses démocrates ».