CECAZ : « Nos bâtiments doivent être à la hauteur de nos engagements »

Economie

7 novembre 2025

La Caisse d’Épargne Côte d’Azur va rénover son siège historique dans le quartier de l’Arénas à Nice.

Le président du directoire, Claude Valade, a expliqué mercredi 5 novembre, lors du
lancement officiel des travaux, pourquoi cette rénovation était « nécessaire ». « Nous sommes installés ici depuis 1991 (…) dans un bâtiment qui a quelques lacunes sur le plan de la responsabilité sociale et environnementale. Et puis nous avons la conviction que nos bâtiments doivent être à la hauteur de nos engagements. La performance énergétique, la réduction de l’empreinte carbone et le confort accru de tous nos collaborateurs nous semblaient être un marqueur assez important pour pouvoir lancer ce grand chantier », a déclaré M. Valade. «  On avait peut-être imaginé aller s’installer ailleurs, construire quelque chose de nouveau ailleurs mais nous avons pris la décision contraire et volontairement nous avons décidé de rester à l’Arénas, dans ce quartier en pleine évolution  », a-t-il ajouté. «  Nous avons été parmi les premiers à croire en ce quartier d’affaires en y installant notre siège. Aujourd’hui l’Arénas est en train de connaître une nouvelle transformation et nous restons fidèle à ce lieu », a abondé Françoise Lemalle, présidente du conseil d’orientation et de surveillance.

Rudy Ricciotti Architecture

L’architecte choisi pour mener à bien cette transformation, Rudy Ricciotti, a insisté sur le fait qu’il portait le projet le moins cher. «  On n’a pas foutu votre pognon en l’air !  », a-t-il lancé à l’attention de Claude Valade, fidèle à sa réputation de gouailleur. Les travaux ont commencé il y a quelques jours, à l’intérieur du bâtiment, avec « des déposes soignées », a indiqué Christophe Kayser, chef de projet. Le chantier doit se terminer fin 2027. « On a un planning assez contraint puisque la Caisse d’Épargne a relogé 500 de ses collaborateurs, il y a des loyers à payer tous les mois et il faut qu’on arrive à optimiser ce planning pour qu’en deux ans les collaborateurs puissent retrouver leur place dans le bâtiment historique  », a développé M. Kayser.