Drame familial à Nice : une mère tuée, son compagnon en garde à vue


Droit


4 novembre 2025

Une femme a été mortellement blessée après avoir reçu plusieurs coups portés avec une arme blanche de son compagnon

Un nouveau drame familial a secoué le quartier de la Méditerranée à Nice ce mardi en début d’après-midi. Selon un communiqué du procureur de la République, Damien Martinelli, les services de police ont été appelés vers 13 heures pour des faits de violences avec arme au 24 avenue de la Méditerranée.

Sur place, les forces de l’ordre ont découvert une femme de 39 ans grièvement blessée après avoir reçu plusieurs coups de couteau. Malgré les tentatives de secours, la victime est décédée sur les lieux. À ses côtés, sa fille, une adolescente de 17 ans, elle aussi grièvement blessée, a été prise en charge en urgence absolue par les secours. Une fillette de 2 ans, indemne mais présente au moment des faits, a été immédiatement mise en sécurité. Selon le parquet, le couple était parent de sept enfants, nés entre 2007 et 2023, aujourd’hui tous pris en charge par les services compétents et accompagnés par l’association Montjoye.

L’auteur interpellé sur place et placé en garde à vue

Le conjoint, âgé de 47 ans, père des enfants, a été interpellé sur place et placé en garde à vue pour homicide par conjoint et tentative d’homicide. L’enquête a été confiée au Service local de la police judiciaire (SLPJ) de Nice dans le cadre d’une procédure de flagrance.
Le procureur précise que l’homme était « inconnu de l’autorité judiciaire jusqu’en 2023 ». Il avait toutefois été poursuivi en décembre de cette année-là pour des faits de violences sur conjoint, sans incapacité totale de travail. Déféré puis placé sous contrôle judiciaire, il avait été relaxé par jugement du 23 mai 2024.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame conjugal, qui plonge une nouvelle fois Nice dans la stupeur.

Sur X, le maire de Nice Christian Estrosi a partagé sa peine, son émotion et sa colère suite à ce feminicide et a demandé que cet "acte terrible" soit "puni avec une extrême sévérité".


Valérie Noriega