À la Valette-du-Var, Florence Gillot, une artiste à la sensibilité singulière


Culture


20 novembre 2025

Originaire de Lorraine, Florence Gillot a su transformer sa passion pour l’art en une véritable vocation.

Après avoir passé 20 ans dans sa région natale, elle a décidé de s’installer dans le Var à l’âge de 21 ans, un choix motivé par des souvenirs d’enfance inoubliables passés en vacances avec ses parents. "C’étaient les meilleurs moments de ma vie, où je jouissais de liberté", raconte Florence Gillot. Avant de se consacrer à la peinture, Florence a expérimenté des petits boulots, notamment dans la restauration. Après avoir obtenu son Baccalauréat, elle a travaillé pendant 7 ans dans différents secteurs avant de se former en tant que déléguée pharmaceutique, un métier qu’elle exerce depuis 24 ans dans l’assistance respiratoire. L’art a toujours fait partie de sa vie.
«  Depuis toute petite, j’avais toujours un crayon dans la main  » se souvient-elle.
Bien que personne dans sa famille ne soit artiste, Florence Gillot a toujours ressenti le besoin de dessiner. Elle a commencé à offrir ses créations, des petits dessins et peintures, à ses proches. Ce n’est qu’il y a huit ans qu’elle a décidé de se perfectionner en suivant des cours de peinture à Toulon, où elle a découvert un véritable engouement pour les différentes techniques artistiques.
Sa première exposition a eu lieu en 2024 à « Talents de femmes » à La Garde, où elle a été sélectionnée avec fierté.
« C’était quelque chose d’énorme, je n’aurais jamais imaginé que je pouvais être sélectionnée  » confie l’artiste.
Depuis, elle a exposé des œuvres variées, inspirées par les paysages du Var, la mer, la nature…
Florence utilise divers mediums, tels que le pastel sec, le fusain, la peinture à l’huile et le Posca, qu’elle combine pour créer des œuvres graphiques uniques. Pour elle, chaque toile représente un défi et un nouveau travail, toujours né d’une émotion profonde. L’art lui procure un moment de méditation, un espace où elle peut se concentrer pleinement.
« C’est le seul moment où je ne pense à rien  », explique-t-elle.
Elle consacre ses soirées à la peinture, se levant tôt pour profiter de chaque instant créatif. Actuellement, elle s’inspire d’Edward Hopper, touchée par la mélancolie qui se dégage des œuvres.


Laurette PARAY