L’Université Côte d’Azur « pourvoyeuse de solutions » pour les défis à venir


Economie


14 novembre 2025

Retour sur la soirée des 60 ans, le 5 novembre, avec partenaires académiques, économiques et institutionnels.

Son président Jeanick Brisswalter a rappelé les missions de l’université lors d’une soirée pour ses 60 ans, le 5 novembre, avec partenaires académiques, économiques et institutionnels.

Soixante ans, c’est un bel âge pour une université ?

Jeanick Brisswalter ©SG


 Soixante ans, c’est très jeune pour une université. Et en très peu de temps nous avons réussi à nous hisser au niveau d’universités beaucoup plus anciennes et qui sont de rang mondial, avec une taille qui reste modérée. Ce sont vraiment 60 ans dynamiques, avec deux grandes jambes à notre projet depuis que nous sommes labellisés Initiative d’Excellence (IDEX). La première grande jambe, c’est de promouvoir l’excellence de la recherche et de la formation, avec un lien très fort entre les deux. Et la deuxième jambe, c’est d’être une université d’impact qui participe au développement du territoire. C’est pourquoi nous faisons cette soirée qui est vraiment axée sur l’impact de l’université avec nos partenaires socio-économiques.

Quel est l’objectif de la présence de vos partenaires à cette soirée « Privilège » ?

 C’est de montrer que l’université est pourvoyeuse de solutions sur des grands défis que nous avons à affronter : les défis de la santé durable, avec la problématique de la santé numérique ; les défis de l’intelligence artificielle et, de façon plus générale, les défis du numérique ; les défis qui vont arriver sur les technologies quantiques, qui sont la prochaine révolution technologique que nous allons affronter. Sur les industries créatives et culturelles également, avec un pôle extrêmement visible puisque Cannes et Nice viennent de candidater à un pôle territorial d’industries culturelles, (une candidature) coordonnée par l’université. Et il y a aussi les arômes, parfums et cosmétiques avec Grasse. Ce sont tous ces défis pour lesquels l’université s’engage à être pourvoyeuse de solutions, à partir de la recherche et de la formation, c’est-à-dire que nous essayons vraiment d’articuler l’ensemble afin qu’il n’y ait plus de silos entre recherche, formation et innovation. C’est aussi une caractéristique de notre université.

Il est important de montrer le lien avec les entreprises innovantes du territoire, alors qu’on a sans doute parfois opposé entreprises et universités ?

 Je dis que ça, c’était avant. Nous avons l’exemple de Sophia Antipolis, qui est quand même un exemple de fertilisation croisée et qui nous a beaucoup inspirés. Et l’IMREDD (à Nice) c’est ça : il y a des laboratoires, des cours et des entreprises. Tout le monde se croise. Le campus Méliès à Cannes, c’est la même chose sur les industries créatives et culturelles. Et donc ce lien avec les entreprises est essentiel parce qu’on ne construit pas une université à impact tout seul. Avant c’était un peu le cas des universités qui étaient un peu isolées (…) par rapport à la réalité du monde économique et la réalité de l’emploi. Aujourd’hui, on ose dire que notre mission principale est l’employabilité de nos étudiants. On est là pour qu’ils soient (recrutés) et pour les garder sur le territoire.

Propos recueillis par Sébastien GUINÉ


Sébastien Guiné