20 novembre 2025
Votre revue de presse matinale est avancée pour un tour du monde des infos à retenir ce matin
Emmanuel Macron a déclaré à Berlin qu’acheter de la cocaïne ou du cannabis revient à être « complice et donner du financement à des réseaux de criminalité organisée ». Une intervention qui intervient après une réunion à l’Elysée contre le narcotrafic réunissant les ministres concernés et les hauts fonctionnaires pour « une approche totalement intégrée » allant du local à l’international alors que le jeune frère d’un militant anti-drogue a été abattu à Marseille, assassinat considéré comme une sorte d’avertissement sanglant par les autorités. De retour à Paris, le président en a remis une couche en s’attaquant aux « bourgeois des centres-villes » qui financent la pègre avec leurs achats de cannabis ou de cocaïne.
Les députés de la commission des Finances ont rejeté hier la partie « dépenses » du budget de l’État. Ils en avaient déjà retoqué la partie « recettes ». Plusieurs crédits ont été purement et simplement rejetés, dont ceux de la justice, de l’agriculture, de la culture, de l’écologie et de la santé. Si les socialistes se sont abstenus sur la copie du gouvernement, les autres groupes politiques ont voté contre. Les débats sont enlisés, le projet de loi initial sur les recettes risque d’être envoyé en l’état au Sénat, sans que les députés aient commencé à étudier les dépenses.
Des avions de chasse ont été déployés hier matin dans le ciel de Pologne après que la Russie a lancé des frappes aériennes par drones et missiles dans la région frontalière située à l’ouest de l’Ukraine. Il s’agissait de garantir la sécurité du ciel polonais et de prévenir toute tentative d’incursion. En mer du Nord et dans la manche, c’est un navire-espion russe, le Yantar, qui est placé sous l’étroite surveillance de la Royal Navy. « On vous voit, on sait ce que vous faites, nous sommes prêts » a déclaré le ministre britannique de la défense.
Cette fois, les Russes n’y sont pour rien : les policiers de Draguignan ont repéré l’autre nuit une voiture vide de tout occupant stationnée à proximité de la maison d’arrêt tandis qu’ils écoutaient un bruit de drone au-dessus de la prison. Se mettant en planque, ils ont interpellé un homme et une femme, tous les deux âgés d’une vingtaine d’années, qui transportaient deux drones, une télécommande, du fil de pêche, deux téléphones portables et du cannabis. Ils ont été placés en garde à vue.
Il ne faut pas le chatouiller, Donald. À une journaliste de l’agence américaine Bloomberg qui l’interrogeait sur l’affaire Epstein dans laquelle son nom est cité, Trump a répondu avec l’élégance qui le caractérise : « tais-toi, tais-toi la truie ! ». Une autre représentante des médias a dû se contenter d’un « vous êtes une personne horrible », tout cela se déroulant à bord d’Air Force One. Il a réaffirmé ne rien savoir des crimes sexuels du financier qu’il a côtoyé de nombreuses années. On attend maintenant avec impatience son discours du jour de la femme en mars prochain...
Jean-Michel Chevalier