16 décembre 2025
En novembre, les cadets de la gendarmerie du groupement de gendarmerie du Var et la jeunesse du SNU étaient aux côtés du Souvenir Français.
Alors que les cimetières du Var se paraient de fleurs, un souffle de jeunesse et de respect a traversé les allées.
Parmi les familles venues se recueillir, les habitants ont aperçu les silhouettes droites et fières des cadets de la gendarmerie du Var, accompagnés de jeunes volontaires du Service National Universel (SNU) et de leurs encadrants.
Tous étaient réunis autour d’un même idéal qui est d’honorer la mémoire de ceux qui ne sont plus.
Sous un ciel chargé, les cérémonies du souvenir ont pris une résonance particulière. Les jeunes, drapeaux en main, ont défilé aux côtés des anciens combattants et des représentants du Souvenir Français dans un silence empreint de respect.
Les pas étaient mesurés, les gestes précis, les regards graves mais fiers. On pouvait lire sur leurs visages la conscience d’un moment important, un passage de témoin entre générations.
« Porter le drapeau, c’est plus qu’un symbole. C’est une responsabilité, un honneur. On représente la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour la France », a confié un jeune cadet, encore ému après la cérémonie.
Dans plusieurs communes du département (Hyères, Pierrefeu-du-Var) ces jeunes porte-drapeaux ont participé aux dépôts de gerbes, aux lectures de textes et aux instants de recueillement.
« Les anciens, touchés par l’implication de ces jeunes, ont salué leur présence et leur tenue exemplaire. Beaucoup y ont vu un signe d’espoir, celui d’une jeunesse qui ne tourne pas le dos à l’histoire, mais qui choisit au contraire de la faire vivre », raconte l’adjudant Nicolas Moulin, adjoint au chef du Service Réserve Jeunesse et coordinateur départemental pour le recrutement.
Le Souvenir Français, fidèle à sa mission de transmission, a su créer ce pont entre mémoire et jeunesse. Grâce à son action, les cadets et les jeunes du SNU ont découvert la dimension humaine de ces cérémonies. Derrière chaque nom gravé sur les monuments, une histoire, un destin, un engagement.
« Ces moments rappellent que la mémoire se partage, elle se transmet, elle se vit », décrypte M. Moulin.
À la fin des cérémonies, un moment de convivialité a réuni les participants.
« Les échanges entre générations ont été chaleureux, empreints de respect mutuel. On y parlait d’histoire, de valeurs, mais aussi d’avenir. Car au-delà des uniformes et des drapeaux, c’est bien l’esprit de solidarité et de citoyenneté qui animait ces jeunes du Var. Ce 1er novembre, ils n’ont pas seulement honoré les morts. Ils ont rappelé à tous que le souvenir est vivant tant qu’il est porté avec conviction », conclut Nicolas Moulin.
Gilles Carvoyeur