19 décembre 2025
Tour du monde des informations dans votre sélection de brèves matinales
L’Office de Tourisme Nice Côte d’Azur poursuit la réorganisation de ses bureaux d’information. Après Vence et Saint-Martin-Vésubie et avant Eze et Beaulieu-sur-Mer, Nice va opérer sa mue. Le bureau de la Promenade des Anglais est désormais fermé et transféré jusqu’au 4 janvier au chalet d’accueil du Village de Noël avec les stations NCA. Le nouveau bureau ouvrira vers le 20 janvier au 25 avenue Jean Médecin, face à Nicetoile. Il sera installé sur 200 m2 pour proposer ses services.
Accusé d’avoir empoisonné trente malades, dont douze sont décédés, le docteur Frédéric Péchier, médecin anesthésiste, a été reconnu coupable hier par la cour d’assises de Besançon qui l’a condamné à trente ans de réclusion avec période de sûreté de 22 ans. Il a été incarcéré sitôt après le verdict alors qu’il n’avait jamais été détenu depuis 2017 et le début de cette enquête hors normes. Le ministère public a désigné ce praticien comme « l’un des plus grands meurtriers de l’histoire » alors que la défense a plaidé son acquittement faute de preuves irréfutables. Cette affaire s’est déroulée dans un climat de jalousies professionnelles entre membres du corps médical, Péchier ayant été considéré comme manipulateur oeuvrant à mettre en scène ses qualités d’anesthésiste.
Vladimir Poutine n’aime vraiment pas les Européens. Il a qualifié hier les dirigeants des 27 de « jeunes porcs ». Une formule élégance qui en dit long sur ses arrière-pensées. Le Kremlin a indiqué qu’il va entrer en contact avec les États-Unis pour connaître les détails d’un très éventuel accord de paix avec l’Ukraine, en enjambant l’Union européenne qui l’empêche de dépecer comme il l’entend son voisin victime de son « opération spéciale ». 41 nouveaux pétroliers ont été inscrits sur la liste de la flotte fantôme russe. Ils sont interdits d’accès aux ports de l’UE. Le nombre total de navires inscrits par l’UE s’élève désormais à 597.
Le procureur de la République de Nice Damien Martinelli a communiqué le 18 décembre sur les investigations menées récemment sur la catastrophe de la caravelle Ajaccio – Nice tombée en mer il y a presque 60 ans : « Dans le cadre de l’information judiciaire suivie du chef de soustraction de document ou objet concernant un crime ou délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité et relative au crash de la caravelle Ajaccio-Nice le 11 septembre 1968, des recherches de l’épave ont été engagées sous la direction du magistrat instructeur comme cela avait été acté dans la suite de réunions de préparation associant la préfecture maritime en juin dernier. Du 11 au 13 octobre 2025, sur une zone prédéfinie de 8 kilomètres carrés, sur commission rogatoire confiée au groupement de gendarmerie maritime de Méditerranée, le commandement de la zone maritime Méditerranée a été requis pour procéder à ces recherches. Au terme d’une trentaine d’heures de plongée à 2 300 mètres de fond, cette opération a permis d’une part de détecter et identifier plusieurs débris de l’appareil parmi lesquels possiblement des éléments de la queue et d’autre part d’identifier deux probables réacteurs. Afin de confirmer et affiner ces premiers résultats, dans la perspective notamment de pouvoir procéder à une analyse visuelle plus précise et plus détaillée des pièces découvertes, une expertise va être sollicitée pour déterminer la faisabilité et les conditions d’une nouvelle campagne de prises de vues. Dans l’hypothèse où une telle campagne ne permettrait pas d’atteindre les objectifs précités, les conditions d’une récupération de pièces pour une analyse à terre seront examinées avec une forte vigilance quant aux risques de modification et d’altération en lien avec cette opération. »
Jean-Michel Chevalier