29 décembre 2025
Deux initiales ce matin à la Une de l’actualité française : BB, l’actrice nous a quittés hier à 91 ans
Icône des années de Gaulle, Pompidou et Giscard, Brigitte Bardot a tiré ce week-end sa révérence à l’âge de 91 ans, laissant derrière elle le parfum d’une femme éprise de liberté qui a abandonné le monde du cinéma en même temps que les mondanités pour se retirer dans sa propriété de Saint Tropez et se consacrer à la protection animale. BB, des initiales mondialement connues, symboles sexy d’une époque et transcendées par la pellicule et le disque.
Parmi les nombreux hommages rendus à BB hier, David Lisnard le maire de Cannes a souligné que « Brigitte Bardot incarnait la liberté : celle de la femme, de son corps, de ses choix, celle d’une carrière sur laquelle elle aura toujours gardé la main. Aussi la liberté de dire. Tantôt ingénue, tantôt fatale, toujours sublime, l’actrice française la plus célèbre dans le monde nous a quittés. De Vadim à Godard, de Malle à Clouzot, Brigitte Bardot aura, en à peine plus d’une décennie, marqué à jamais l’histoire du cinéma français, duquel elle se retira au début des années 70. Partout où elle passait, dont à Cannes pendant le Festival où elle fût révélée, elle déclenchait l’hystérie. Inoubliable également dans les duos qu’elle composait avec Serge Gainsbourg. La carrière de Brigitte Bardot, c’est aussi la cause animale qu’elle fit avancer comme nulle autre, inlassablement. La carrière de Brigitte Bardot, que l’on prédestinait à celle d’une pin-up, aura été singulière, comme sa vie, uniquement régie par ses choix et son talent. Je n’oublie pas non plus ses attentions à mon égard de ces dernières années. J’exprime mes pensées à ses proches et à tous ses admirateurs d’hier et d’aujourd’hui. Et Dieu reprit B.B. » Pour Charles Ange Ginésy président du département 06 : « Avec la disparition de Brigitte Bardot, c’est une page majeure du cinéma français et de l’histoire culturelle de la Côte d’Azur qui se tourne. Actrice mythique, muse, chanteuse, figure d’émancipation et icône mondiale, elle a durablement marqué les imaginaires bien au-delà des écrans, laissant une empreinte indélébile sur notre territoire et sur des générations entières. Mais Brigitte Bardot, c’est aussi — et peut-être surtout — un engagement hors norme. En se retirant volontairement de la scène artistique au sommet de sa gloire, elle a fait le choix rare et radical de consacrer sa vie à la défense des animaux, devenant une pionnière et une voix incontournable de leur protection, en France comme à l’international. Son combat, mené avec détermination, courage et sincérité, a profondément contribué à faire évoluer le regard de la société sur la cause animale, ouvrant la voie à une prise de conscience durable. Libre, passionnée, parfois controversée mais toujours authentique, Brigitte Bardot n’a jamais triché. Elle laisse derrière elle une empreinte immense : celle d’une femme qui a su transformer sa notoriété en engagement, et sa révolte en action ».
Après celle de Michel Barnier l’an dernier, la loi « spéciale » qui permet de financer les dépenses de l’État provisoirement a été promulguée samedi au Journal Officiel, faute d’un budget voté avant le 31 décembre. Les discussions reprendront en janvier sur la loi de finances 2026. Cette loi spéciale reconduit les impôts et les enveloppes allouées à l’État dans les conditions de 2025, mais elle n’autorise ni nouvel impôt, ni dépense nouvelle par rapport au budget 2025.
Dans une interview, le vice président des États-Unis JD Vance a considéré qu’il n’est pas « inconcevable » d’imaginer que d’ici 15 ans un musulman puisse être élu à la présidence de la République ce qui représenterait selon lui un risque majeur pour la sécurité des US puisque la France dispose de l’arme nucléaire. Il met dans le même sac la Grande Bretagne, elle aussi dotée de cette arme de dissuasion. « Je pense qu’il y a, par exemple, des personnes alignées ou proches des islamistes qui occupent actuellement des fonctions dans des pays européens » a déclaré ce Républicain catholique (très) conservateur qui craint que nos pays « se laissent submerger par des idées morales très destructrices », appelant comme son patron l’Europe a un « sursaut moral ».
Le ministère de la Santé a annoncé que le nouveau congé de naissance, s’ajoutant aux congés maternité et paternité, ne sera pas mis en place dès le début d’année et est reporté au mois de juillet. Il sera indemnisé à 70 % du salaire net le premier mois et 60 % le second, montant fixé par décret. Ce retard à l’allumage a pour but de « permettre aux employeurs de s’adapter, y compris dans leurs logiciels de gestion des ressources humaines, et aux caisses de sécurité sociale d’adapter les systèmes d’information nécessaires à la déclaration, au calcul et au versement de ce nouveau droit » justifie le ministère dans un communiqué. Les parents d’enfants nés ou adoptés entre le 1er janvier et le 31 mai pourront tout de même bénéficier de ce nouveau dispositif instauré par le budget 2026 de la Sécurité sociale.
Jean-Michel Chevalier