La Fondation Lenval fêtera ses 130 ans en 2018 !


L’entreprise


11 janvier 2018

Arnaud Pouillart, le directeur général, qui vient d’achever une grande campagne d’appels aux dons, va organiser plusieurs événements pour célébrer cet anniversaire.

Qui ne connaît pas l’hôpital Lenval à Nice ? Ouvert depuis le 22 mars 1888, grâce au capital de 150 000 francs apportés par le baron Léon Wladycslas de Lenval, l’établissement reconnu d’utilité publique en 1893, n’a cessé de s’agrandir et de se moderniser.

Arnaud Pouillart à la tête de la Fondation Lenval. (PB)

Aujourd’hui son immeuble de verre aux tons bleus surplombe le quartier entre l’avenue de la Californie et la Promenade des Anglais.

"Recevoir tous les enfants, sans condition de ressources et sans distinction de culte ou de nationalité" : telle est la mission de la Fondation Lenval depuis bientôt un siècle et demi !

"En effet, la Fondation fêtera ses 130 ans en 2018" lance Arnaud Pouillart, directeur général, qui nous reçoit dans son bureau du huitième étage avec vue imprenable sur la Méditerranée et la Promenade des Anglais.

Comment se compose la structure de la Fondation ?

Elle compte sept établissements. Il y a tout d’abord l’hôpital universitaire pédiatrique, à l’origine dispensaire pour enfants malades, qui a été le seul hôpital pédiatrique de la ville jusqu’à la création de l’unité du CHU de Nice. Notre hôpital assure la prise en charge des enfants et des adolescents dans toutes les spécialités, à l’exception de la chirurgie cardiaque et des greffes.

Les autres établissements ?
Il s’agit de l’Institut "HenriGermain" pour enfants et adolescents polyhandicapés et de l’Institut "les Chanterelles" pour enfants sourds et dysphasiques, tous les deux installés à Saint Antoine-de-Ginestière. Il y a une pouponnière à caractère social pour enfants de 0 à 3 ans, qui se substitue pendant une temps à l’autorité parentale : le "Patio", rue Caïs-de-Pierlas au quartier Barla. Un Centre d’action médico-social précoce, pour détecter et rééduquer le handicap notamment neurologique des enfants. Un Centre de ressources autisme. Enfin, un Institut de formation aux métiers de la petite enfance.

Leur point commun ?

Une unité pédiatrique reconnue pour son expertise de pointe. DR

Ces sept établissements prennent en charge les enfants et adolescents. Cela nous donne de la cohérence dans l’action et une grande lisibilité. Apporter des services aux enfants et à leurs parents constitue l’ADN de Lenval. La Fondation reçoit aussi des dons et legs qui sont destinés à trois types d’actions, dont l’investissement dans des équipements innovants et des locaux de qualité représentent la part prépondérante. Nous réalisons aussi des activités à caractère récréatif et thérapeutique, où le sport adapté joue un rôle important. Enfin, nous soutenons la recherche et l’innovation grâce à la bourse Fondation Lenval. Chaque année, nous finançons un projet ou une année de recherche en France ou à l’étranger pour un pédiatre dont nous souhaitons accompagner le développement professionnel.

Vos actions en 2017 ?
Nous venons de terminer une grande campagne d’appel aux dons fin 2017. Le but était d’élargir le socle de nos soutiens au-delà des fidèles donateurs. Un courrier a été envoyé à 30 000 destinataires. Lors de cette opération, nous mettons en exergue le financement de deux équipements de 100 000 € chacun : un microscope ophtalmologique pour assurer la chirurgie de précision et un appareil d’exploration pour détecter les troubles de l’équilibre.

Vos projets pour 2018 ?
Nous allons célébrer les 130 ans de la Fondation Lenval. Pour cet anniversaire, nous allons séquencer plusieurs événements. Tout d’abord dévoiler la plaque des anciens présidents. Puis, en avril, nous aurons une opération avec l’OGC-Nice. En juin, nous organiserons une manifestation à destination des personnels. En septembre, sont prévus des événements culturels. Enfin, le traditionnel Gala des Dames de Lenval clôturera cette série d’événements et de festivités.


Pierre BROUARD