Le Cercle Lafay : naissance d’un think tank pour améliorer les rapports entre l’URSSAF et les entreprises


Economie


29 janvier 2018

Le Cercle Lafay (du nom de Bernard Lafay, député qui avait proposé en 1952 la généralisation des URSSAF) est un think tank qui regroupe des juristes, des dirigeants d’entreprises, des experts spécialistes de l’URSSAF et qui en combattent les excès.

Les Unions de recouvrement de cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales collectent chaque année 600 milliards d’euros (le double du budget de l’Etat …).
Si nul ne songe à remettre en cause les contrôles, force est de reconnaître que les URSSAF savent en user. Il y a presque 3 fois plus de contrôles URSSAF que de contrôles fiscaux. Et, au bout du compte, plus de la moitié des entreprises se font redresser.

La moitié des employeurs seraient donc de mauvaise foi ? Non.

Et pourtant, les méthodes employées par l’URSSAF, tant pour le contrôle que pour le recouvrement, relèvent très souvent, trop souvent, d’une démarche inquisitoriale, laissant peu – voire pas - de place à la contradiction ou l’explication de la part du contrôlé. Les chefs d’entreprises se plaignent des méthodes expéditives, du manque de dialogue, du non-respect des procédures, de l’insécurité juridique.
Pour l’URSSAF, le droit à l’erreur n’existe pas...

Le site du Cercle Lafay (www.lecerclelafay.fr) dénonce les abus de ces organismes et plaide pour une amélioration des rapports entre l’URSSAF et les entreprises.

A l’usage des entreprises, des spécialistes du droit, des observateurs de l’économie, le site, d’accès totalement gratuit, recense et diffuse les récentes décisions de justice concernant l’URSSAF, et notamment celles qui annulent les procédures de redressement (car, oui, cela existe).

Le Cercle Lafay participe au débat – par le biais de propositions, de conférences, d’intervention dans les médias – dans un seul but : amener l’URSSAF à pratiquer ses contrôles en respectant l’entreprise, les dirigeants, en menant des procédures vraiment contradictoires et sans a priori.


Valérie Noriega