Les fabricants asiatiques ont clairement repris à leur compte l’idée du concept car chère aux Américains. La Lexus LF-1 Limitless étant l’un de ces nombreux concepts enthousiasmants présentés au salon par ces constructeurs.
Lexus présente le LF-1 comme étant le crossover emblématique donnant la direction du style de la marque. Nous avons apprécié le rendu harmonieux et sophistiqué de la voiture tout comme ses formes spectaculaires. La calandre en forme d’enclume, que nous avons aimé détester, a grandi pour désormais occuper tout l’avant de la LF-1. Les angles inférieurs atteignent les bords de la voiture juste dans la continuité des feux avant. Alors que les angles supérieurs s’étendent tout au long de la ligne de découpe, se rejoignant pour former la ligne de carre. Nous adorons cette évolution.
Le travail tout en finesse réalisé sur les flancs propose une zone complexe au niveau inférieur de la porte arrière. Cela ajoutant du caractère. Il y a également un élément intéressant dans les chromes commençant au bord de fuite de la ligne de capot supérieure, traversant le montant avant, le long de la ligne de toit et finissant par un large « épieu » venant souligner la troisième vitre latérale. La poupe est également spectaculaire, avec un aileron de toit en deux parties, et des feux arrière qui s’étendent sur toute la largeur des ailes arrière. Dans les angles inférieurs des sorties sont positionnées, l’une aérodynamique (refroidissement ?), l’autre d’échappement.
L’intérieur est doux et profilé, comprenant un petit combiné intégré, et un écran d’info-divertissement enchâssé dans le tableau de bord et la console centrale par des courbes spectaculaires. L’écran des caméras de rétro vision latérales ajoute un look nouveau et intéressant.
Nous apprécions toujours la remarquable LC 500 et sa forte présence sur la route, bien que les garnitures de portières nous donnent envie de voir moins de bois ! Au sujet des portières, jetez un œil sur l’habillage excessif de la LS 500h exposée à côté. No comment…
Audrey Seguin, Michel Dionisi, Tony Richards