"Nous sommes très inquiets si ce mouvement dure trois mois comme annoncé : on estime que le taux d’occupation baissera de 10%, soit 150 millions d’euros de chiffre d’affaires perdus pour la profession" pronostique Roland
Héguy, président confédéral de l’UMIH, lors de son passage à Nice. "Et quelle image la France donne t-elle à l’étranger : nous nous tirons une balle dans le pied".
Denis Cippolini, président départemental de l’UMIH représentant 650 établissements dans les A-M, ne craint pas - pour l’instant du moins - une désaffection des vacanciers italiens qui viennent traditionnellement sur la Côte... en voiture. Mais il redoute que les efforts faits par la profession et les institutions pour se relever de l’attentat du 14 juillet soient mis à mal par cette grève. "Nous avons fait un bel hiver, et voilà qu’on nous remet un coup sur la tête au moment où se profilent le Festival de Cannes et le Grand Prix de Monaco. Il ne faut pas se faire d’illusions : d’autres villes, comme Barcelone et Munich, sont prêtes à nous chiper des marchés".
L’UMIH se mobilise pour faire connaître les avantages de l’hôtellerie - accueil, services, sécurité - aux "millenials", ces jeunes de 18 à 30 ans qui ont plutôt tendance à avoir le réflexe d’aller sur des sites de type Airbnb lorsqu’ils ont besoin d’un hébergement.
À leur intention, les professionnels lancent une campagne nationale sur les réseaux sociaux en créant le personnage Cimer Albert (du verlan, pour Merci Albert) placé dans des situations humoristiques.
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Jean-Michel Chevalier