L’Association Earthwake présente ce matin sa solution innovante pour valoriser les déchets plastiques


Tech


10 septembre 2018

L’Association Earthwake, fondée en 2015 par le comédien Samuel Le Bihan, a pour mission de mettre au point des innovations pour collecter et valoriser les déchets plastiques. Aujourd’hui à 11h en partenariat avec le Port Vauban d’Antibes, Earthwake organise une démonstration de son prototype « Chrysalis », une machine révolutionnaire au problème de pollution des océans par les déchets plastiques. Cette démonstration en directe révèle une haute technologie et une réaction chimique sensationnelle.

« Chrysalis » a pour ambition de recycler 15 000 tonnes de plastiques en 2020

Inventée par Christofer Costes et fabriquée en France, « Chrysalis », produit des matières premières secondaires exploitables – comme le carburant – en transformant les plastiques non recyclables. Elle peut ainsi alimenter des groupes électrogènes, des moteurs de bateau ou encore de tracteur.

Une machine autonome, économique et de haute technicité

Depuis 3 ans, les équipes d’Earthwake en collaboration avec l’Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles (IFPEN), l’Ecole Centrale de Paris et le bureau d’ingénierie ATANOR travaillent sur la machine « Chrysalis » dans le but de valoriser les déchets plastiques. Elle transforme le polyéthylène et le polypropylène par un principe simple de pyrolyse mais jamais développé avec un tel niveau d’efficacité et une telle qualité de matières premières, ne nécessitant ni électricité, ni carburant. « Chrysalis » dans sa version définitive, sera disponible début 2019. Elle se transportera facilement dans un conteneur et pourra traiter entre 7 et 10 tonnes de plastique par mois.

« Chrysalis » : une solution intégrée dans un écosystème

En effet, cette solution permet de redonner de la valeur aux déchets plastiques pour susciter leur collecte. Une collecte créatrice d’emplois et de liens forts pour créer une solidarité et une sensibilisation autour des déchets plastiques. L’énergie produite sera utilisée pour les véhicules de transports, (voitures, tracteurs, bateaux, groupes électrogènes) des associations parties prenantes de l’écosystème.



Valérie Noriega