Natura 2000 : les gîtes de France s’engagent dans la découverte responsable de la nature


Vie locale


19 novembre 2018

Les Gîtes de France Côte d’Azur ont fêté leurs quarante ans au Fort Casal à Colomars. Pour l’occasion, une convention de partenariat a été signée avec la Métropole et le réseau Natura 2000 avec, comme objectif, de valoriser le patrimoine naturel et la biodiversité à travers le tourisme rural.

En présence de nombreux élus, Isabelle Brès, maire de Colomars et vice présidente de la Métropole Nice-Côte d’Azur, a paraphé avec Catherine Moreau, présidente de Gîtes de France Côte d’Azur, ce document qui prévoit notamment la mise en place de projets pilotes à côté de sites classés Natura 2000.

Les sites classés Natura 2000 de la Métropole ont été mis en valeur à travers une exposition.

Trois gîtes tests ont ainsi été sélectionnés pour mener pendant trois ans une expérience "unique en France" selon les signataires. Il s’agit du site des spéléomantes à Roquebillière, du site chauve-souris dans la haute Tinée et les vallons obscurs de Colomars.
Ces gîtes ruraux seront les relais de Natura 2000 - Métropole auprès de leurs clients et visiteurs. Les propriétaires ont bénéficié d’une formation à la biodiversité au sein du laboratoire de l’environnement de la Métropole afin de mieux répondre aux interrogations de leurs hôtes. En 2019, l’expérience doit être étendue à d’autres propriétés parmi les 325 gîtes privés et
quarante-sept communaux répartis dans tout le département.

Des sites remarquables

Spéléomantes à Roquebillière fait partie des treize sites Natura 2000 présents sur la Métropole Nice Côte d’Azur. Il a été intégré à ce réseau au titre de la directive Habitats Faune Flore en 2008 car il abrite des "habitats naturels d’intérêt communautaire", c’est-à-dire des milieux où se développent une flore et une faune rare ou en danger à l’échelle européenne.

Ce site est essentiellement boisé. Il offre des bords de torrents ainsi que des milieux frais, ombragés et à forte humidité, favorables à la présence d’une espèce-phare d’amphibien parmi les plus rares en France.
Dans la Haute Tinée, quatorze espèces de chauve-souris ont été dénombrées. Elles vivent dans des paysages de landes, de prairies de fauches, de pelouses sèches et de forêts et, grâce à la présence de la rivière. La survie de ces petits mammifères est menacée (disparition de leur habitat et des insectes dont elle se nourrissent).


Jean-Michel Chevalier