SIMI - Sophia Antipolis se projette dans le futur en dévoilant ECOTONE, un nouveau projet de campus avant-gardiste


Economie


6 décembre 2018

Jean LEONETTI, Président de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis et du syndicat mixte SYMISA, ainsi que les principaux acteurs du projet, Philippe JOURNO, Président de La Compagnie de Phalsbourg, Jean NOUVEL et Manal RACHDI, architectes, et Xavier NIEL, ont présenté aujourd’hui sur le Salon de l’Immobilier d’Entreprise (SIMI) ECOTONE ANTIBES, un programme immobilier tertiaire d’envergure qui sera livré à l’horizon 2022-2023.

Alors que la technopole s’apprête, en 2019, à fêter 50 ans de recherche et innovation, ce projet de Campus résolument tourné vers les technologies du Big Data, de l’Intelligence Artificielle et des objets connectés s’inscrit dans le prolongement de la vision novatrice du fondateur de l’époque, le sénateur Pierre Laffitte.

ECOTONE ANTIBES, nouvelle porte d’entrée emblématique de Sophia Antipolis

Implanté sur le quartier des Trois-Moulins, en façade de la technopole Sophia Antipolis, ECOTONE ANTIBES est un projet urbain avant-gardiste dont les travaux s’étaleront sur deux à trois ans et qui s’inscrit dans la stratégie de développement de l’agglomération.

Crédit Photo : ateliers Jean Nouvel + Oxo architectes + Compagnie de Phalsbourg

Véritable pôle d’attractivité pour les entreprises, ce programme de 40 000 M2 sera réalisé par la Compagnie de Phalsbourg, qui a fait appel aux architectes Jean Nouvel et Manal Rachdi pour concevoir un bâtiment écologique et très novateur.

« Avec Sophia Antipolis, nous avons l’opportunité de casser les codes en matière architecturale et énergétique. Placé sous le signe de la biodiversité et du biomimétisme, ce bâtiment sera sans aucun équivalent ! » s’enthousiasment Jean Nouvel et Manal Rachdi.

Xavier Niel, fondateur de l’école 42 et de Station F qui accueille un millier de startups à la Halle Freyssinet à Paris, est également engagé dans l’aventure, avec pour ambition d’implanter une réplique de Station F sur le futur site : « l’innovation est partout. Nous n’avons pas vocation à n’être que sur Paris. Sophia Antipolis est une technopole de premier plan, qui se positionne clairement sur des secteurs à fort potentiel tels que les biotechnologies, la santé, et surtout le véhicule autonome, Nous y avons toute notre place ».

ECOTONE ANTIBES, POUR UN ACCUEIL INÉDIT DE LA NOUVELLE GÉNÉRATION D’ENTREPRISES ET DE CHERCHEURS

Nouvelle porte d’entrée de la technopole, ECOTONE ANTIBES entend réussir le mariage de la nature et de l’urbanisation, auquel Sophia Antipolis est attaché depuis ses origines. Le programme immobilier, visible depuis l’autoroute A8 qui borde le site, proposera :

- 32 000 M2 d’espaces de bureaux et de co-working, qui accueilleront 4 000 personnes à terme,

- 7 000 M2 d’hôtellerie,

- 1 200M2 de restauration et services,

- 27 000 M2 d’espaces végétalisés, soit 56% de la parcelle, traduisant le concept de « colline habitée » voulu par les concepteurs du projet : l’écotone est une zone de transition écologique entre deux écosystèmes,

- 715 places de stationnement,

- Un accès direct grâce à un nouveau projet de mobilité, le bus-tram, qui reliera quotidiennement Antibes à la technopole.

Une vue du futur Ecotone (DR JL)

Déjà porteur d’un projet associant activités économiques et commerces dans le quartier voisin des Clausonnes et de Iconic, dans le centre ville de Nice, la Compagnie de Phalsbourg poursuit son déploiement sur la Côte d’Azur, avec « le campus écologique du 21ème siècle », précise Philippe Journo, Président de la Compagnie de Phalsbourg. « Ce qui nous motive, c’est de construire des projets inspirants et attractifs, en phase avec les aspirations écologiques de notre époque. Nous sommes persuadés qu’Ecotone attirera des entreprises et talents du monde entier ».

1969-2019 : SOPHIA ANTIPOLIS, L’HISTOIRE D’UN PARI FOU… TRANSFORMÉ EN RÉUSSITE ECONOMIQUE

Construire, à la fin des années 1960, un centre d’innovation et de haute technologie en pleine nature, dans une région qui était alors plus associée au tourisme qu’au développement industriel, aurait pu légitimement passer pour une utopie. Il n’en fut rien et Pierre Lafitte, le « père » de Sophia Antipolis, apparaît comme un véritable visionnaire.

Avec près de 5 000 chercheurs et 2 500 entreprises employant 38 000 personnes au sein d’une technopole de 2 400 hectares composée à 90% d’espaces verts, le pari initial s’est révélé un incontestable succès avec aujourd’hui un CA de 5,6 milliards d’euros, soit l’équivalent du CA du tourisme de la Côte d’Azur. Cette aventure a également su séduire au-delà de nos frontières puisque la technopole accueille aussi 188 entreprises étrangères, qui emploient près de 10 000 salariés de 67 nationalités différentes.

Pour Jean Leonetti, Président de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis et du SYMISA : « Alors que la 1ère technopole d’Europe fêtera l’année prochaine ses 50 ans de succès, les 40 000 m2 du projet Ecotone signifient son changement de dimension et l’inscrivent clairement dans l’avenir au travers d’un geste architectural fort, respectueux de l’environnement. »

Photo (DR CASA)


Valérie Noriega