"Ecotone" désignant une zone de transition écologique entre deux écosystèmes, s’offrira au regard des automobilistes de l’A8 comme un véritable point de jonction entre Nice et Cannes.
La maquette du campus qui hébergera entre 3000 et 3500 personnes dès son ouverture, a été dévoilée en avant-première par Philippe Journo, Président de la compagnie de Pharslbourg, Jean Léonetti, député-maire d’Antibes et l’architecte Manal Rachdi.
"Ecotone Antibes, rappelle Philippe Journo, est un projet flagship à la triple ambition : Devenir la porte d’entrée et la nouvelle image tertiaire de Sophia Antipolis, Créer un modèle de campus du XXIe siècle en France, Devenir le pôle d’excellence du biomimétisme du Sud de la France."
La structure placée sous le signe de la biodiversité, imaginée par Jean Nouvel et Manal Rachdi sublime les paysages typiques des Alpes-Maritimes. Les architectes ont travaillé sur plusieurs strates et surélevé l’édifice dans un dialogue permanent avec la flore et la végétation.
"Le bâtiment explique Manal Rachdi, lauréat du projet 1000 arbres en Ile de France, change de couleurs au rythme des saisons. C’est un projet vivant, hybride,
évolutif et bioclimatique. Des cascades de plantes endémiques aux camaïeux lavande et orangés, suspendues par des grilles en résille le long de ses parois et un foisonnement de champs de lavande essaiment ses 10 000 m2 de surface au sol. À l’intérieur de cette colline artificielle culminant à 30 m de hauteur et totalement intégrée à son environnement, la lumière pénètre par de multiples puits de lumière et le relief végétal se projette sur les sols par des procédés miroitants."
Jean Mus, paysagiste azuréen reconnu sera le créateur de ce nouveau biotope provençal.
Le permis de construire sera déposé d’ici fin 2019 pour une livraison prévue en 2022.
Pour Jean Leonetti, Député-Maire d’Antibes, le projet Ecotone dont les espaces végétalisés occuperont 56% de la parcelle respecte le concept initial du Sénateur Pierre Laffitte (la préservation de 90 % des espaces naturels), "tout en ouvrant la voie à une nouvelle génération d’immeubles intelligents et innovants à mixité d’usages, jouxtant dans la même veine, business pôles (4 à terme), logements durables pour actifs et activités de loisirs desservis par des transports autonomes propres".
Cinquante ans après sa fondation, Sophia Antipolis confirme son rang d’excellence parmi les parcs scientifiques et technologiques internationaux et son attractivité avec 30 000 m2 de surfaces louées en 2018.
Avec la pré-sélection de l’Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle orienté vers la santé numérique et le projet sophipolitain d’incubateur de Xavier Niel, dédié à l’intelligence artificielle, Jean Léonetti rêve désormais de faire évoluer la technopôle vers un nouveau modèle exemplaire et exportable de "Cité environnementale de l’Innovation et du Numérique où il faut bon vivre et travailler.
Dominique Ruffat