ESI Group optimise la vidéosurveillance grâce à l’IA !


Tech


11 mars 2020

Société leader dans le domaine des solutions de vidéosurveillance, ESI Group utilise l’IA

À l’occasion de l’inauguration de la Maison de l’Intelligence Artificielle à Sophia ce mardi 10 mars, nous avons rencontré de nombreuses entreprises spécialisées dans le domaine, venues présenter leurs projets. Par exemple ESI Group, société cannoise qui a fait une démonstration de son projet basé sur l’IA, SpaceControl.

ESI group est une entreprise spécialisée dans la fourniture de logiciels de surveillance et de vidéosurveillance à destination des grands opérateurs et centres sécuritaires urbains.

Une analyse deep learning

À la M.I.A, Philippe Camillieri directeur général de l’entreprise a présenté SpaceControl, le nouvel hyperviseur d’ESI Group : une plateforme virtuelle qui fédère tous types de systèmes (de sûreté ou de sécurité) au travers d’une seule et même interface.
Cet hyperviseur est une solution innovante dans le domaine de la sécurité puisqu’il est possible de prédéfinir les critères recherchés : « Il est possible de demander à la caméra de ne détecter que les personnes qui ont certains attributs, comme par exemple des lunettes de soleil, des manches longues ou courtes, une tranche d’âge approximative, une corpulence, un sexe précis, etc » a précisé le directeur. Les possibilités sont nombreuses, par exemple si une entreprise veut calculer le nombre de personnes qui passe à un endroit précis, il suffit juste de tracer une ligne (avec un stylet) sur l’écran virtuel, et la caméra comptera le nombre d’individus qui « franchissent » cette ligne imaginaire.
L’intelligence artificielle peut être à l’origine d’une multitude d’algorithmes qui peuvent renforcer la surveillance de certaines zones. Cet "hyperviseur" est entièrement développé en France, est le premier à proposer une analyse deep learning et c’est aussi le premier hyperviseur du marché à embarquer plus de 400 protocoles constructeurs le rendant compatible avec la majorité des installations courants faibles du marché.


Marion Rolland