Ce qu’il faut aussi savoir ce vendredi matin


Economie


10 avril 2020

Les syndicats Unité SGP Police et Alliance réclament un dépistage des 240 policiers du commissariat de Cannes. Ils indiquent qu’une vingtaine de fonctionnaires seraient positifs au Covid-19, selon des tests réalisés au cas par cas chez les policiers présentant des symptômes du coronavirus. La direction départementale, qui reconnaît une situation difficile, indique que des gels et des masques ont été distribués et que le commissariat a été désinfecté.

Le député LREM de la 3ème circonscription des AM Cédric Roussel a cosigné un courrier de la députée de Haute-Saône Barbara Bessot-Ballot à destination de la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Dans cette lettre, les élus ont souhaité avertir des problématiques rencontrées dans leurs circonscriptions, notamment de « la nécessaire clarification des règles actuellement en vigueur sur le partage des financements entre l’assurance maladie et les employeurs ». Ils souhaitent notamment rappeler que les employeurs doivent contribuer à cette indemnisation et que le pourcentage de leur contribution soit également mentionné plus clairement. Cédric Roussel déplore que l’indemnisation complémentaire semble varier en fonction des situations : « les employeurs de TPE et de PME se sentent perdus concernant leur contribution à l’indemnisation versée à leurs salariés qui ne peuvent recourir au télétravail. Ils manquent d’information (…) Par conséquent, il est nécessaire de clarifier ces zones grises très défavorables aux salariés et aux employeurs ».


Saisi de deux référés, le conseil d’Etat a rejeté, dans une décision du 8 avril 2020, les recours du syndicat Force ouvrière, de l’Observatoire international des prisons, du Syndicat de la magistrature et de différents groupements d’avocats formés à l’encontre des mesures adoptées dans les établissements pénitentiaires pour lutter contre la pandémie du Covid 19
. La haute juridiction ne relève aucune atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales. Depuis le début du confinement, les parloirs et l’intervention des intervenants extérieurs ont été suspendus pour limiter les risques de contagion en détention. « Les détenus potentiellement infectés par le virus sont systématiquement confinés et placés en observation dans des quartiers spécifiques » indique le ministère de la Justice. Le port du masque a été étendu à tous les agents pénitentiaires «  en contact direct et prolongé  » avec la population pénale. Le ministère a commencé à produire des masques barrière lavables et réutilisables (alors que le ministre de l’Intérieur émet des doutes sur leur effet barrière). Cinq mille masques sont produits chaque jour tandis qu’un premier stock de près de 260 000 masques a été alloué à l’AP pour couvrir les besoins des agents.


Jean-Michel Chevalier