Le sénateur Henry Leroy veut mettre en place une aide financière pour aider les familles qui ont un enfant en difficulté


Politique


24 avril 2020

Le Sénateur est à pied d’oeuvre pour proposer des solutions de soutien aux citoyens et entreprises

Depuis le début du confinement, le sénateur Henri Leroy s’est énormément impliqué afin de défendre les citoyens. Il est intervenu à plusieurs reprises dans le cadre du deuxième projet de loi de finance rectificative pour 2020. Il veut notamment aider financièrement les familles qui ont un enfant en difficulté.

Une aide financière à destination des enfants en difficulté

Avec la fermeture des écoles, les parents doivent pallier le défaut d’encadrement scolaire. Mais l’accompagnement proposé est différent d’un enfant à un autre, il faut prendre en compte les difficultés de celui-ci (handicap, violence ou agressivité, difficultés scolaires, troubles divers, etc). Le sénateur a déposé un amendement visant à mettre en place le versement d’une prime exceptionnelle de 500 euros pour les familles qui ont un enfant en difficulté.
Cet amendement a d’abord été voté par le Sénat, puis retiré par la commission mixte paritaire sur intervention des députés En Marche. 
«  Je le regrette et je relance immédiatement le sujet pour que le Gouvernement reprenne cette disposition dans sa prochaine loi de finances. C’est le rôle du Sénat d’être le porte-parole de nos concitoyens qui sont oubliés par le Gouvernement et de nos élus locaux livrés à eux-mêmes » indique le sénateur.

Un soutien à destination de tous

Le sénateur a participé aux réunions du groupe LR afin d’enrichir le plan de soutien du Gouvernement. Il n’a pas souhaité venir en aide qu’aux familles en difficulté, il s’est aussi engagé auprès des professionnels en première ligne du covid, des entreprises, des civils, etc. Il a soutenu de nombreuses mesures afin de venir en aide aux citoyens : baisse à 5,5 % du taux de TVA applicable aux tenues de protection (gants, surblouses, masques) adaptées à la lutte contre l’épidémie (aujourd’hui soumises au taux de 20 %), rehaussement à 1 000 euros du plafond de déduction à l’impôts sur le revenu des sommes versées aux associations de soutien aux plus démunis, ou encore, l’adaptation de la règle du service fait pour les collectivités territoriales souhaitant maintenir leur financement des festivals annulés à cause du Covid.
Il vient aussi en aide aux salariés, en soutenant des mesures telles que l’augmentation à 7 500 euros du plafond d’exonération d’impôt sur le revenu applicable aux rémunérations perçues au titre des heures supplémentaires. Cette mesure permettra de tenir compte des heures supplémentaires effectuées depuis le 16 mars 2020 et celles qui seront effectuées jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.
Il pense aussi aux entreprises, et plus précisément les TPE. Il insiste fortement sur la possibilité d’accès à un prêt bancaire garanti par l’État à destination des TPE, ainsi que d’un mécanisme subsidiaire de prêts participatifs adossés au fonds de développement économique et social (FDES).
Le sénateur des Alpes-Maritimes s’engage depuis plus d’un mois pour aider les populations. Il compte les accompagner jusqu’à la fin du confinement, afin de les aider à s’en sortir au mieux à la fin de la crise sanitaire.


Marion Rolland