Quand les petits commerçants tirent leur épingle du jeu !


Economie


5 mai 2020

Témoignage de deux commerçants.

Dans le contexte anxiogène qui frappe le pays, les entreprises alimentaires de proximité sont en première ligne pour l’approvisionnement des Français. Et séduisent une nouvelle clientèle qu’ils espèrent conserver après la sortie du confinement.

Depuis le 16 mars, de nombreux magasins, non essentiels à la vie quotidienne, ont baissé le rideau. C’est pourquoi, les clients redécouvrent les épiceries de quartier. Et, le contraste est saisissant. D’un côté, les parkings des zones commerciales sont quasi-vides. De l’autre, des places de stationnement se font plus rares devant les épiceries de quartier ou les petits supermarchés.

ASSURER L’APPROVISIONNEMENT

« Les professions ont à cœur de contribuer à assurer cette continuité dans l’approvisionnement alimentaire à un moment critique pour notre pays », explique le responsable d’une épicerie varoise dont les commandes par téléphone ont été multipliées par 4 depuis le début de la crise.

« Pour y parvenir, cela nécessite une forte adaptabilité avec une nouvelle configuration, de nouveaux horaires de travail, des règles d’hygiène renforcées et la mise en place de la distanciation sociale », ajoute-t-il.

Une commerçante qui livre des fruits et légumes a également adapté son mode de fonctionnement : « Je travaille avec un masque et je me nettoie très régulièrement les mains ainsi que les objets que je touche, avec du gel hydroalcoolique. Depuis le début du confinement, la plupart de nos ventes se fait par des commandes au téléphone et nous assurons les livraisons à domicile pour que les gens puissent rester chez eux ».


Gilles Carvoyeur