Antoine Frérot : « L’économie a été pulvérisée »


Economie


11 mai 2020

Des propositions pour limiter des conséquences économiques et sociales.

Quelles seront les nouvelles règles du jeu pour le « Jour d’après » ?

Le 7 mai, Antoine Frérot, Président de l’Institut de l’entreprise, était devant la Délégation à la prospective et de la Délégation aux entreprises, respectivement présidées par Roger Karoutchi (LR - Hauts-de-Seine) et Élisabeth Lamure (LR -Rhône), il a déclaré : « Le jeu économique a été pulvérisé du jour au lendemain avec la décision de la puissance publique de fermer une large partie de l’économie. Il faut tout revoir et, dans un premier temps, sauver un maximum d’entreprises, notamment les petites entreprises et les personnes qui y travaillent. La France n’est pas comme la Belle au Bois-Dormant, qui se réveillerait avec le déconfinement. Avant le jour d’après, il y aura un long jour d’avec le virus », a-t-il insisté.

Chaque décideur, dans les collectivités et les administrations comme dans les entreprises, doit prendre sans tarder ses responsabilités et les décisions nécessaires. Pour Roger Karoutchi, « le retour de la puissance publique au centre du jeu sera incontournable  ».

LES PROPOSITIONS

Que faire pour limiter la durée de cette période et donc ses conséquences économiques et sociales ? Voici quelques-unes des propositions débattues avec les sénateurs.

- Sauver les entreprises par la transformation de certains prêts en subventions et la remise de leur bilan dans l’état antérieur à la crise,
- Encourager la consommation. Ceci suppose que les Français reprennent confiance et que l’on sorte de la peur,
- Inciter les collectivités territoriales à redémarrer au plus tôt les travaux et chantiers de maintenance interrompus,
- Relancer les marchés publics,
- Créer des comités de relance territoriale.


Gilles Carvoyeur