Pour Florence Parly, « l’incendie de La Perle n’est pas un incident nucléaire »

Florence Parly a qualifié « l’incendie de majeur et impressionnant », mais elle a rassuré son auditoire en insistant sur le fait « qu’il n’y avait pas eu accident nucléaire », une crainte qui pouvait s’être créée après le dégagement d’épaisses fumées. Elle a ajouté : « Le bâtiment était entièrement mis à nu pour maintenance et ne contenait, ni arme, ni combustible nucléaire d’aucune sorte ». Par ailleurs, aucun blessé n’a été déploré durant l’incendie Aussitôt, les équipes ont été évacuées et il n’y a eu aucun blessé, « ce pour quoi nous éprouvons un immense soulagement », a confié la ministre.

Encadrée par l’Amiral Christophe Prazuck, chef d’État-major de la Marine, et du vice-amiral d’escadre Laurent Isnard, préfet maritime de la Méditerranée, Florence Parly a salué les efforts de tous ceux qui étaient mobilisés pour contenir l’incendie et admiré le savoir-faire unique des pompiers.

« Intervenir à bord d’un sous-marin en flammes n’est pas évident, les espaces y sont étroits, confinés et difficiles d’accès. Je salue aussi les marins qui ont agi en soutien. Deux-cents sous-mariniers ont arrosés la coque des heures durant pour la refroidir. A présent, nous en sommes à l’évaluation des dégâts et des conséquences. Par précaution, le préfet a confiné deux écoles à proximité. Des experts indépendants ont mesuré la qualité de l’air et des enquêtes, judiciaire et technique, ont été initiées. J’ai saisi l’inspection générale des armées », a expliqué Florence Parly.

La Perle, l’un des cinq sous-marins nucléaires d’attaque en service, était en cale sèche pour arrêt technique dans le troisième bassin de la zone Missiessy depuis plusieurs mois lorsque l’incendie s’est déclaré, vendredi 12 juin, à l’avant du bâtiment, tandis qu’une intervention technique se déroulait sur le pont inférieur. Le feu a été vers 21h30 vendredi soir et quelques 300 personnes ont participé à son extinction.