Chômage partiel : une prolongation n’est pas exclue


L’entreprise


18 juin 2020

La ministre du Travail a indiqué sur Europe 1 ce mardi que le mécanisme mis en place à partir du début du confinement pourrait rester en vigueur au-delà de 2020 dans certains secteurs.

Il n’y aura pas de baisse de l’indemnisation du chômage partiel (70% du salaire brut actuellement) pour les salariés, ni de diminution de la prise en charge pour les entreprises au 1er juillet, a confirmé Muriel Pénicaud.
Ces décisions du gouvernement interviennent alors que les remontées du terrain indiquent que nombre d’entreprises françaises ont de grandes difficultés à se relever de deux mois d’activité réduite, voire de pas d’activité du tout comme dans la restauration.

Pour Muriel Pénicaud, le chômage partiel pourrait être repoussé jusqu’à la fin 2021, même si elle a précisé espérer que "l’on n’en aura pas besoin."
Ce dispositif pourrait aider plusieurs secteurs dont les perspectives ne sont pas florissantes, comme "l’automobile, l’aéronautique ou le tourisme".
Dans ces filières, "l’activité partielle de longue durée permettrait d’aider la trésorerie pendant six mois, douze mois, 24 mois s’il le faut".
Les entreprises potentiellement concernées par ces aides devront s’engager sur l’emploi et sur la formation.


Jean-Michel Chevalier