Les recommandations sur CESE pour réduire et prévenir le chômage de longue durée


Economie


29 juin 2020

Le CESE a remis son rapport et ses propositions pour lutter contre le chômage de très longue durée

Il y a quelques jours, la section du travail et de l’emploi du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a présenté, en séance plénière, son avis « La prévention et la réduction du chômage de longue durée dans une perspective d’action territoriale ». Lancé en décembre dernier, ce rapport prend aujourd’hui tout son sens, étant donné que le nombre de chômeurs en France, augmente depuis plusieurs mois. L’avis a été adopté à 174 voix (dix-neuf contres et deux abstentions). À travers celui-ci, le CESE livre 20 propositions dont le but est de réduire ou éviter les périodes de chômage prolongé.

L’évolution du taux de chômage : un enjeu primordial

Pour les représentants de la section travail et emploi, Jean-Michel Pottier (groupe des entreprises) et Luc Bérille (groupe de l’UNSA), ses vingt propositions visent à mettre en place trois actions phares dans la lutte contre le chômage de longue durée : replacer la force du territoire dans la prévention de la lutte contre le chômage, identifier les éléments qui freinent l’accès à l’emploi et fournir un accompagnement quotidien, personnalisé et de qualité aux demandeurs d’emploi. « Des préconisations avant tout, pratiques et concrètes, car c’est de cela qu’ont besoin les chômeurs et demandeurs d’emploi » ont précisé les deux représentants, « pour éviter que les chômeurs de longue durée deviennent des chômeurs de très longue durée (notamment à cause de la pandémie de Covid-19. »

Quelques recommandations du CESE 

- Mettre en place une contractualisation de niveau régional au sein d’un consortium réunissant la Région, les Départements, les OPCO en territoires, les acteurs de l’IAE, les composantes du service public de l’emploi et du futur service public de l’insertion pour assurer une répartition efficace des rôles en matière d’accompagnement et de suivi des personnes vulnérables sur le marché du travail

- Dans le cadre de cette contractualisation, prévoir le repérage des besoins de préformation, le rôle et la place de chaque acteur aux différentes étapes ainsi que le suivi des parcours des stagiaires de la formation professionnelle sans rupture de rémunération, ni d’accès aux droits

- Dans une logique de prévention des effets de la pénibilité et de sécurisation des parcours professionnels, confier aux branches professionnelles la mission d’identifier les emplois de reconversion envisageables et les formations correspondantes, par bassins d’emplois.

Consultez la présentation complète des propositions ci-dessous


Marion Rolland