En Méditerranée, des filets de pêche connectés par satellites


Environnement


29 juin 2020

640 000 tonnes perdues ou abandonnées dans les océanes chaque année.

CLS, soutenue par l’IFREMER et le CNES, a déployé en Méditerranée et dans les territoires ultramarins, des filets de pêche connectés par satellites.

Une solution spatiale qui pourrait limiter la pollution plastique et changer la face des océans. Dans les eaux européennes, plus d’un tiers des sources de pollution plastique provient d’équipements de pêche (source : Organisation Maritime Internationale).

POLLUTION PLASTIQUE

Chaque année, 640 000 tonnes de filets, lignes, gilets de sauvetage et autres cordes sont perdues ou abandonnées dans les océans par l’industrie de la pêche. La plupart de ces débris de plastique viennent s’ajouter aux millions de tonnes de déchets rejetés chaque année en mer. Ces « équipements fantômes » représentent 10 % de la pollution plastique des océans.

Pollution de l’environnement, menace pour la biodiversité, perte économique pour la filière pêche : Comment lutter contre ce fléau ? Dans le cadre des initiatives européennes d’océan connecté qui vise à cartographier et à digitaliser l’ensemble des mers et de ses activités, CLS, soutenue par l’IFREMER et le CNES, en partenariat avec un syndicat de pêche et des associations spécialistes de l’économie circulaire et du recyclage a lancé un programme inédit de suivi d’engins de pêche par satellite.

RECYCLAGE DES DECHETS

Avec plus de 30 ans d’expérience dans la gestion durable des ressources marines, près de 50 centres de surveillance des pêches nationaux équipés et plus de 15 000 balises satellite actives, déployées, sur des bateaux de pêche, CLS, filiale du CNES et de la CNP, la tête dans les étoiles, les pieds dans la mer, innove et rassemble les acteurs désireux de changer le monde !

Après les bateaux de pêche, la granularité du suivi de l’effort de pêche permet aux administrations et aux scientifiques d’améliorer sans cesse la gestion durable des ressources marines. Suivre les engins de pêche permet non seulement d’inciter les filières économiques à des pratiques plus respectueuses de l’environnement mais également de démarrer un cercle vertueux de collecte de déchets et de recyclage de débris plastiques marins conformément aux textes internationaux de la convention de l’Organisation Maritime Internationale (MARPOL Annexe V).


Gilles Carvoyeur