Ste ?phane Blanchard expose à Eze-Village


Culture


30 juin 2020

Blanchard a sa propre vision, elle est faite d’harmonie, de distance, d’élégance, à décuvrir

Du 23 juillet au 3 aou ?t 2020 à Eze-Village l’artiste Ste ?phane Blanchard exposera quelques-unes de ses oeuvres.

Né à Poitiers en 1967, Stéphane Blanchard intègre l’académie de Poitiers avant de se rendre à Paris puis à Londres.

En 1992, après un bref séjour au Canada, il arrive à San Francisco, ville aux multiples facettes où s’exprime un melting pot de cultures différentes mais convergentes, la plus européenne des villes des Etats-Unis. A San Francisco, la composante asiatique devient pour l’artiste, une source d’inspiration d’un point de vue professionnel mais aussi personnel.

Cependant, sa première influence est celle des fresques de la renaissance italienne ; des années de perfectionnement à la technique minutieuse et à la couleur élaborée presque métaphysique créent la première plateforme du peintre qui, dans la fusion avec le nouveau monde, trouve son inspiration en créant ce que sera la technique qui le démarquera en le libérant des lignes formelles de la figuration aux lignes atemporelles de l’abstraction.

Matière, forme, couleur, dimension, profondeur…

L’abstrait pour Ste ?phane Blanchard est un parcours de recherche.
La technique de l’hyperre ?alisme devient une me ?taphore d’e ?vasion vers des formes a ? la fois le ?ge ?res et compactes, harmonieuses et pe ?ne ?trantes place ?es sur une matie ?re de base qui semble sortir de la terre me ?me. Cette recherche stratifie ?e de volumes qui s’absorbent les uns sur les autres et de formes qui,
me ?me contraste ?es, s’harmonisent, est le noyau central de l’œuvre de l’artiste.

La lumie ?re vient de loin, de l’hypersensibilite ? a ? la couleur, a ? sa connaissance intime, comme une seconde peau qui l’enveloppe.

Un travail minutieux, un crescendo naturel qui part de notes crues voire cruelles, a ? celles presque imperceptibles d’une aube refle ?te ?e ou ? les rayons du soleil filtrent a ? travers mille fissures, cre ?e ? un jeu d’ombres et de lumie ?res changeant selon le rythme du jour. C’est le concept de la mate ?rialisation temporelle.


Valérie Noriega