Groupe Jeanne d’Arc, 127 jours de déploiement inédit


Economie


6 juillet 2020

Opération en mer d’Arabie !

Après plus de 4 mois de déploiement opérationnel, le groupe Jeanne d’Arc de la Marine nationale composé du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et de la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte a accosté le 1er juillet sur son port-base.

Avec son retour à la base navale de Toulon, la mission Jeanne d’Arc a conclu le cycle de formation des officiers-élèves de l’école d’application des officiers de marine (EAOM) en effectuant un premier déploiement à la mer. Cette édition 2020 a été marquée par des éléments majeurs modifiant la mission initialement prévue. La pandémie mondiale du coronavirus a ajouté une spécificité à cette mission, privant les équipages d’escales et les contraignant aux mesures strictes d’hygiène sanitaire.

OPERATIONS EN MER D’ARABIE

Le 25 mars, suite à l’annonce du président de la République du lancement de l’opération Résilience, les quelque cinq cents militaires embarqués ont rallié le sud de l’océan indien afin d’apporter leur soutien aux îles de Mayotte et de La Réunion. En parallèle, le groupe a pris part à de nombreuses opérations en mer d’Arabie et dans le golfe d’Aden ainsi qu’au large de la Somalie.
Interrogés à leur arrivée, les commandants du Mistral et du Guépratte ont témoigné de ces 127 jours de déploiement.
« Inédite et exceptionnelle », c’est de cette façon que le commandant Vincent Sébastien du Mistral a résumé la mission Jeanne d’Arc.
L’officier a expliqué : « Le trajet a été modifié mais aussi la vie à bord. Les conditions exceptionnelles liées à la pandémie mondiale du coronavirus ont rendu impossible les sorties lors des escales. La formation des officiers-élèves a été adaptée. Cependant, tous les objectifs ont été atteints ».


Gilles Carvoyeur