Pour l’OTRE, le transport doit reprendre sa place dans l’économie


Economie


8 juillet 2020

Un transport routier économiquement viable et exemplaire sur le plan environnemental.

Actrice du dialogue social pour le transport routier, l’OTRE note avec satisfaction que le transport redevienne un ministère, comme au début du quinquennat.

Est-ce le signe d’une volonté politique de redonner au transport en général et au routier, en particulier, la place éminente qu’il occupe dans l’activité économique de la Nation impliquant la volonté de le soutenir et de le défendre ?

« On peut l’espérer après que le secteur ait été salué par tous pour son action durant les deux mois de confinement. Les transporteurs le méritent ! Il est urgent que le contrat de Transition énergétique aboutisse rapidement  », insistent les dirigeants de l’OTRE.

En effet, le syndicat patronal milite pour un transport routier plus durable qui passe par la reconnaissance de cette activité économique, souvent ignorée. Il a fait des propositions concrètes sur la relance économique, et souhaite que le Premier ministre prenne en compte en urgence les propositions qu’elle lui a faite pour le secteur.

« Un transport routier économiquement viable et exemplaire sur le plan environnemental suppose aussi qu’il puisse être défendu et soutenu par son gouvernement. Le contexte post-covid l’exige », ajoute l’OTRE.
Pour le syndicat, deux urgences s’imposent : D’une part, pour le secteur du transport de marchandises, des mesures fortes doivent être mises en place au niveau européen. L’OTRE réitère sa demande auprès du ministre des transports d’activer la clause de sauvegarde pour obtenir la suspension de toute opération de cabotage sur le territoire national pendant une durée minimal de six mois.
Deuxièmement pour le secteur du transport de voyageurs, très durement impacté par la crise sanitaire, le dispositif d’activité partielle mis en place par le décret du 29 juin doit être clarifié et surtout corrigé.

" Le flou des critères ouvrant droit aux bénéfices des mesures, aboutit à exclure très largement la plupart des entreprises du secteur du plan tourisme. C’est inacceptable d’autant que cette situation ne correspond en rien aux engagements pris par le ministre ! L’urgence commande des actes rapides, concrets et efficaces ", conclut l’OTRE.


Gilles Carvoyeur