Utiles ou futiles, les informations de ce début de semaine


Economie


27 juillet 2020

- La mesure est un peu passée inaperçue avec la visite à Nice du Premier ministre, des ministres de l’Intérieur et de la Justice, mais elle vient satisfaire une ancienne revendication des sapeurs-pompiers  : le décret revalorisant leur « prime de feu » a été publiée au JO, ce qui va améliorer leur gain mensuel de 100 euros. Quant au financement de cette mesure, les Départements qui en ont la charge vont « ouvrir des discussions » avec les SDIS.

- La nomination des secrétaires d’État est enfin intervenue, elle vient compléter le gouvernement de Jean Castex. Six nouvelles têtes inconnues du grand public (qui seront, peut-être, les ténors politiques de demain…) font leur entrée. Le gouvernement compte donc seize ministres, quatorze ministres délégués et douze secrétaires d’Etat. Rentrée des classes mercredi à l’occasion du conseil des ministres pour les petits nouveaux.

-  Claire Hédon, qui a remplacé Jacques Toubon au poste de Défenseur des droits, n’aime pas l’expression « violences policières ». Parce qu’il s’agit pour elle d’un « terme général qui voudrait accuser l’ensemble de la police  » a t-elle commenté au micro de France Inter, tout en reconnaissant qu’il y a pour certains « un vrai problème de violence ». Son prédécesseur s’était, lui, montré très critique à ce sujet, dénonçant le nombre et la gravité des blessures causées à des manifestants.

- Le monde décarboné passe aussi par les trains de nuit  : la France va s’inscrire dans un élan européen avec la remise (très progressive !) des trains de nuit que l’on avait abandonné avec le développement de l’aviation. Il ne reste plus aujourd’hui que deux lignes en exploitation : Paris – Briançon et Paris Portbou. Emmanuel Macron veut relancer ce moyen de transport « parce que ça permet de faire des économies et ça permet de réduire nos émissions » de gaz carbonique.

- Sans attendre la rentrée littéraire, Nicolas Sarkozy sera l’invité ce soir du 20 heures de TF1 où il parlera sans doute beaucoup de son dernier livre « Le temps des tempêtes » dans lequel il passe en revue le début de son quinquennat et distille quelques flèches (on ne se refait pas) à ses bons amis politiques. « Rentrée littéraire » peut certes sembler excessif, sauf si l’on ne considère que la courbe des ventes, l’ancien président étant très « bankable » en librairie.


Jean-Michel Chevalier