Le golfe de Saint-Tropez en vigilance COVID !


Economie


7 août 2020

Deux clusters dans le Golfe !

A compter du samedi 8 août, le port du masque est obligatoire pour toute personne de onze ans ou plus dans le centre-ville, le port et la citadelle de Saint-Tropez.

Suite à 64 cas positifs au COVID-19 recensés dans le golfe de Saint-Tropez entre le 25 juillet et le 1er août, Jean-Luc Videlaine, préfet du Var, a pris un arrêté pour rendre le port du masque obligatoire sur une partie du territoire communal. En concertation avec le maire de Saint-Tropez et l’Agence Régionale de Santé (ARS), le préfet du Var a pris un arrêté, conformément au décret du 10 juillet 2020 modifié qui autorise le représentant de l’État à prendre une telle mesure lorsque les circonstances locales l’exigent.

DEUX CLUSTERS DANS LE GOLFE

« L’apparition de cas groupés de personnes testées positives à la COVID-19 sur la commune, dans un contexte de circulation active de l’épidémie, a motivé la décision du préfet. A compter de ce samedi 8 août à 00h, et pour une durée d’un mois, le port du masque est obligatoire pour toute personne de onze ans ou plus dans le centre-ville, le port et la citadelle de Saint-Tropez », a prévenu Jean-Luc Videlaine.

« Mais, uniquement là où c’est justifié, c’est à dire dans les zones à risque de contamination. La municipalité a mis en œuvre les moyens nécessaires pour faire respecter cette obligation », a précisé Eric de Wispelaere, sous-préfet de Draguignan.

Cette mesure ne s’applique pas aux personnes en situation de handicap qui peuvent justifier sur certificat médical de cette dérogation.

De son côté, le colonel Malo, commandant les gendarmes du Var a ajouté : « Les contrevenants à l’obligation du port du masque s’exposeront à une amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe et, en cas de récidive dans les 15 jours, d’une amende de 5ème classe ou en cas de violation à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, de six mois d’emprisonnement et de 3750 € d’amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d’intérêt général ».

Le préfet a conclu : « Je ne suis pas tranquille mais je n’utiliserais pas le terme alarmé non plus. La situation sanitaire est pour l’heure relativement unique dans le Var ».


Gilles Carvoyeur