Le Patrimoine sous bonne (sauve)garde


Aménagement du territoire


7 septembre 2020

La Fondation du patrimoine oeuvre à la protection de nombreux monuments des A-M

Chaque année, la Fondation du Patrimoine s’emploie à restaurer et faire revivre le patrimoine français. Du Jacky-Mireille à Cagnes-sur-Mer, à la locomotive du train des Pignes, tour d’horizon des restaurations azuréennes en cours.

Des chantiers de rénovations se terminent et d’autres débutent. Ce cycle de restaurations semble ne jamais s’arrêter dans les Alpes-Maritimes. Grâce à de nombreux donateurs et mécènes, la Fondation du Patrimoine veille minutieusement à la sauvegarde de notre patrimoine azuréen.

Des chantiers se terminent…

Le bateau Jacky-Mireille avant. Crédit : Aventure Pluriel
Le bateau Jacky-Mireille après. Un chantier de restauration qui se termine avec la pose d’un nouveau moteur Crédit : Aventure Pluriel

Le Jacky-Mireille, restauré de la proue à la poupe. Labellisé « Bateau d’Intérêt Patrimonial » en 2015, le Jacky-Mireille, amarré à Cagnes-Sur-Mer « se distingue en raison de sa valeur patrimoniale en termes de techniques de construction, de navigation, d’activités et de traditions maritimes et fluviales  », explique la Fondation du Patrimoine.
Conservée dans son état d’origine, cette barque est le témoin d’un passé du travail de la pêche aux palangres aux Goudes à Marseille. Son état nécessitait d’importants travaux de rénovation. Son chantier débuté en 2016, se termine enfin, avec la pose de son moteur électrique le 12 septembre 2020.

Un nouveau clocher pour l’église de l’Escarène. Classé au titre des Monuments historiques depuis 1978, cet édifice avait déjà fait l’objet de rénovation quelques années en arrière. Ses deux chapelles historiques ont retrouvé tout leur lustre d’antan. Ne manquait que le clocher. Il a fallu tout revoir ; restructurer l’espace, restaurer le cadran d’horloge et repenser entièrement le système des cloches. L’unique cloche d’autrefois a été rejointe par deux autres carillons pour équilibrer sa structure. Des travaux effectués pour « préserver le charme de l’édifice et le chant de ses cloches ».

…et d’autres commencent

La tour-monastère appartient et est entretenue par les moines de l’abbaye de Lérins. C’est un lieu de mémoire et de culture. Les travaux sont en cours. Crédit : Abbaye de Lérins

La tour fortifiée de l’Abbaye de Lérins. Construite en 1073, la Tour du monastère de l’Abbaye de Lérins a jeté les premières pierres de cet édifice. Restée inachevée jusqu’au XIIe siècle, suite à de nombreuses razzias des sarrasins, elle est l’emblème de l’Abbaye. Elle est classée Monument Historique par la première liste de 1840. La Congrégation des Cisterciens de l’Immaculée Conception a décidé de lancer un appel aux dons pour rénover ce témoin du temps. Un chantier qui se déroulera en quatre temps : de la réalisation de travaux de mise en sécurité du public, jusqu’à la restauration des espaces extérieurs et intérieurs du site.

La locomotive historique du train des Pignes, aussi appelée Locomotive E 327. Véritable machine à remonter le temps, ce wagon voyageur d’antan est une authentique locomotive à vapeur datant des XIX et XXe. « Elle permet de découvrir, au rythme d’autrefois du Haut-Pays niçois et de la Haute-Provence », résume la Fondation du Patrimoine. À l’arrêt depuis 2007, son système de chaudière obsolète nécessite un travail de restauration d’urgence pour continuer à parcourir les rails.


Julie Biencourt