20 000 personnes dans les Alpes-Maritimes utilisent BlaBlaLines pour se rendre au travail ?


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22 septembre 2020

Dans le 06, une bonne rentre ?e pour le covoiturage domicile-travail sur BlaBlaLines

Le covoiturage domicile-travail continue de progresser dans le département des Alpes-Maritimes, où la plateforme BlaBlaLines enregistre une hausse significative de son nombre de membres. Nice devient ainsi la septième métropole française où le covoiturage devient un réflexe dans les déplacements quotidiens. Mais si la mobilité partagée permet de fluidifier le trafic et réduire les émissions de CO 2 , l’argument économique, et plus récemment la crise sanitaire, sont les principaux moteurs qui incitent les Niçois à covoiturer. Le point.

20 000 personnes dans les Alpes-Maritimes utilisent BlaBlaLines pour se rendre au travail . En un an, l’application a vu sa communauté doubler dans le département (1). Un changement des habitudes qui s’est accéléré début septembre avec un pic d’inscription 150% plus important que la moyenne (2).

Chaque jour dans les Alpes-Maritimes, 65% des salariés se rendent au travail en voiture

À Nice, où la voiture représente 47% des trajets domicile-travail (3), les données BlaBlaLines montrent que le covoiturage est particulièrement plébiscité sur des trajets entre la métropole et les agglomérations périphériques :
1. Nice - Nice
2. Nice - Monaco
3. Nice - Menton
4. Nice - Beausoleil
5. Nice - Fréjus

Prudence sanitaire et alternative économique

L’engouement pour le covoiturage sur l’application BlaBlaLines pourrait s’expliquer par la crise sanitaire. Minimisant le nombre de personnes en contact, le covoiturage rassure et reste une solution conviviale. Il s’agit aussi d’une alternative économique puisque le conducteur perçoit en moyenne 3€ par trajet et par passager. La voiture constitue aussi lorsqu’elle est partagée, une solution à l’autosolisme source d’embouteillages et d’émissions de CO 2. Alors que le taux d’occupation par véhicule ne dépasse guère 1,08 personne, le covoiturage permet d’économiser chaque année 1,6 million de tonnes de CO 2(4).


Valérie Noriega