Une Opération Tranquillité Equestre lancée par la Gendarmerie du Var


Economie


30 septembre 2020

Comment évaluer la protection de son site ?

En France, police et gendarmerie constatent, depuis début août, une recrudescence des mutilations et morts d’équidés.

Largement médiatisé, ce phénomène a touché le Var pour la première fois la semaine dernière à Carqueiranne, et La Garde, deux communes en zone police. C’est pourquoi, la gendarmerie du Var a étendu le dispositif « Opération Tranquillité Entreprises et Commerces  », mis en place pour les entreprises fermées pendant le confinement, à la surveillance des propriétaires de chevaux, agriculteurs, centres équestres ou écuries accueillant des équidés en pension.

DONNER L’ALERTE PLUS VITE

« Ces entreprises peuvent s’inscrire auprès de leur brigade pour remplir et signer le formulaire d’inscription dans la base OTEC, et échanger avec les personnels sur les dispositifs de surveillance mis en place et les conseils de réaction », explique Sébastien Gibier, n°2 du groupement de la gendarmerie du Var.

L’officier supérieur insiste : « L’objectif est de donner l’alerte en recueillant le plus de renseignements possibles (numéro d’immatriculation, nombre de personnes, attitude, type de véhicule utilisé), et si possible la description de signes particuliers. Il faut éviter que les propriétaires soient armés et ne fassent justice eux-mêmes ».

L’avantage d’un tel dispositif est de faire gagner du temps dans l’identification du propriétaire qui appelle le 17, grâce son inscription à OTEC puisqu’il est reconnu par son numéro de téléphone, ce qui fait gagner du temps à la réaction de la patrouille.

COMMENT ÉVALUER LA PROTECTION DE SON SITE ?

Le site est-il isolé ?
Est-il à proximité d’axes de communication importants ?
Est-il implanté en zone urbaine, péri-urbaine ou rurale ?
L’environnement direct est-il réputé calme (sentiers, circuits VTT, stationnement, bois, parkings, zones cachées…) ?
La commune dispose-t-elle de moyens de surveillance (brigade, caméras, PM, éclairages…) ?

Le site est-il clos ?
Le site est-il équipé de dispositifs techniques (barbelés, clôtures électriques, lisses en bois, barrières, portes des prés…) ?
Le site est-il occupé en permanence (présence humaine, animaux de garde, voisins immédiats…) ?
Le site est-il accessible au public (centre/structure équestre) ? Si oui, quelle est la fréquentation ?
Combien d’équidés occupent le site (étalons, juments, poulains) ?
Les chevaux sont-ils répartis sur le site (box, écuries, stalles/stabulations, prés, paddocks…)


Gilles Carvoyeur