Pour l’UMIH, « Cette stratégie de la peur est incompréhensible »


Economie


27 octobre 2020

Anxiété et peur...

Selon Jean-Pierre Ghiribelli, président de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), la décision de couvre-feu dans les Métropoles est une fermeture déguisée des établissements.

Malgré tout, la profession ne veut se laisser abattre par les nouvelles mesures de confinement décidées par le Gouvernement et le président Macron.

« En soutien à tous ceux qui manifestent le vendredi, nous avons voulu apporter notre pierre à l’édifice mais surtout honorer les soignants, les services de police et les pompiers ainsi que toutes les personnes qui travaillent pour assurer notre sécurité », indique Jean-Pierre Ghiribelli, le président de l’UMIH.

D’où une manifestation, le 9 octobre, sur la place de la Liberté, à Toulon, en soutien tout autant à la filière, représentée par l’UMIH, mais aussi pour soutenir les policiers, les pompiers et les gendarmes qui font face à de terribles situations. Une manifestation à laquelle a participé Cécile Muschotti, la députée du Var.

« Cette manifestation avait aussi pour but de rappeler que les restaurateurs et les hôteliers ne sont pas les responsables de la diffusion du virus », s’exclame Jean-Pierre Ghiribelli.

ANXIETE ET PEUR

Il ajoute : « On ne comprend pas cette stratégie du Gouvernement qui fait peser dans nos métiers une anxiété et la peur du lendemain. Car, nos entreprises sont fragiles. Ce sont à 90% des PME , tributaires de la saisonnalité puisque le Var reste un département saisonnier ».

Le président du syndicat patronal reprend : « Nous savons que l’Etat nous a apporté beaucoup d’aides et des que des mesures supplémentaires sont prises. Mais, tout cela ne sera pas suffisant pour assurer la bonne santé de nos entreprises tandis que c’est déjà la mort assurée pour le secteur du monde la nuit »  !

« Si notre volonté est partagée avec le Gouvernement d’endiguer l’épidémie, force est de constater que la décision du Gouvernement équivaut à une fermeture de nos établissements. Elle va être lourde de conséquences pour le secteur de l’hôtellerie-cafés-restauration (HCR), déjà durement frappé par cette crise », rappelle, en outre, le syndicat.


Gilles Carvoyeur