29 octobre 2020
Le glas a sonné dans les églises de France, à 15 h, en mémoire des trois victimes de l’attentat terroriste qui a endeuillé Nice ce matin. Quelques minutes après cet hommage, le président de la République, qui a rejoint la capitale azuréenne en début d’après-midi, s’est exprimé à proximité de la basilique Notre-Dame, où s’est déroulé le drame.
« C’est la France qui est attaquée », a clamé, d’un ton solennel, Emmanuel Macron, en soulignant qu’une agression avait aussi été commise aujourd’hui sur un site consulaire français en Arabie Saoudite et que des interpellations avaient eu lieu ailleurs dans notre pays. Un propos précédant plusieurs messages. « Je veux dire le soutien de la nation toute entière aux catholiques », a d’abord déclaré le chef de l’Etat, avant de témoigner également la solidarité nationale « aux Niçoises et aux Niçois si éprouvés par la folie terroriste ». Et de poursuivre : « Si nous sommes attaqués, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres, pour notre goût de la liberté, pour cette liberté sur notre sol de croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur ».
Alors qu’un conseil de défense se tiendra demain, le plan Vigipirate a d’ores et déjà été élevé au niveau « urgence attentat » sur l’ensemble du territoire national. « J’ai décidé que nos militaires seront dans les prochaines heures davantage mobilisés », a annoncé Emmanuel Macron. Dans le cadre de l’opération Sentinelle, les effectifs passeront de 3 000 à 7 000 hommes sur le terrain. « Nous nous mettons ainsi en situation de protéger tous les lieux de culte, bien évidemment les églises, pour que la Toussaint puisse se dérouler dans les conditions qui sont dues. Nous protégerons aussi nos écoles pour la rentrée qui vient ».
Le président a par ailleurs tenu à faire preuve de fermeté : « Des actes continueront pour protéger tous nos concitoyens, pour répliquer ». Mais il a aussi appelé à l’unité : « En France, il n’y a qu’une communauté, c’est la communauté nationale (…). Nous devons dans ces moments nous unir et ne rien céder à l’esprit de division ».
Rappelons que deux femmes et un homme ont été assassinés ce matin par l’assaillant de la basilique Notre-Dame, qui a été maîtrisé par des agents de la police municipale niçoise. Le terroriste, grièvement blessé par balles, est actuellement hospitalisé. Selon le maire de Nice, Christian Estrosi, l’homme, qui était inconnu des services de police, a répété « Allahou Akbar » à plusieurs reprises. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat.
Le glas a sonné dans les églises de France, à 15 h, en mémoire des trois victimes de l’attentat terroriste qui a endeuillé Nice ce matin. Quelques minutes après cet hommage, le président de la République, qui a rejoint la capitale azuréenne en début d’après-midi, s’est exprimé à proximité de la basilique Notre-Dame, où s’est déroulé le drame.
Déclaration après l’attaque terroriste de Nice. https://t.co/9UmVPYLDf7
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 29, 2020
Jean PREVE