GSF JUPITER : La richesse est dans l’humain


L’entreprise


12 novembre 2020

Il y a l’air du temps, la loi... Et les convictions. Elles constituent, chez GSF Jupiter, le fondement d’une politique de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) revendiquée et reconnue, comme en témoigne le prix remporté par la société sophipolitaine lors des Trophées RSE Provence-Alpes-Côte d’Azur 2018. Une distinction en grande partie attribuée pour sa gestion bienveillante des ressources humaines.
"Elle est dans notre ADN", insiste Stéphane Quaranta, directeur régional de cette filiale du groupe GSF, spécialisé dans l’hygiène et les services. "Les métiers du nettoyage ne constituent pas un monde que l’on intègre par vocation". Alors autant consentir à quelques efforts en direction des 1 300 salariés qui, de Monaco à Menton, permettent à l’entreprise de réaliser 40 millions d’euros de chiffre d’affaires. "Notre plus grande richesse, ce sont ces femmes et ces hommes qui œuvrent au quotidien pour livrer la qualité de service attendue par nos clients. Il faut donc prendre soin d’eux et leur témoigner de la reconnaissance".

Un parcours d’élévation sociale

Stéphane Quaranta, directeur régional de GSF Jupiter. DR

Elle se manifeste d’abord par une attention particulière accordée à la formation : "Nous lui allouons 3% de notre budget", soit deux fois plus que les usages moyens dans les entreprises françaises. "Nous avons un véritable parcours d’élévation du niveau social de nos collaborateurs. Des personnes qui entrent chez nous en tant qu’agent de service ont la possibilité d’évoluer pour devenir chef d’équipe, puis plus tard responsable d’exploitation et même chef d’établissement". Parmi les éléments qui ont convaincu le jury des Trophées RSE figure notamment le projet Perf’hommes, dont ont bénéficié plus de cinquante personnes. "Il s’agit d’une formation diplômante, mise en place en partenariat avec l’école ESG, à destination de nos agents de maîtrise et de nos cadres". Elle leur a permis d’obtenir respectivement des équivalences bac+2 et bac+5 reconnue par le ministère du Travail.
Au premier étage de l’ascenseur social, des marques de considération attendent aussi le personnel. Synonyme d’augmentation de la rémunération, le minimum conventionnel est dépassé dès trois mois d’ancienneté. Et pour les embauchés à la peine avec la langue française, comme c’est parfois le cas dans la branche de la propreté, un programme d’alphabétisation peut aboutir à la délivrance d’un certificat de capacité synonyme d’intégration. "Nous nous situons là bien au-delà du rôle de l’employeur".

80% d’employés en CDI

Autre pan de la responsabilité sociétale de GSF Jupiter : le handicap. "Une cellule lui est même spécifiquement dédiée depuis 2007 au sein de notre filiale", souligne Stéphane Quaranta. Au-delà de ses 8,70% de travailleurs handicapés (la proportion obligatoire dans les structures d’au moins 20 salariés est de 6%), l’entreprise a mis en place un processus d’accompagnement de ses collaborateurs dans ce domaine (montage des dossiers de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, incitation en dépit de la pénibilité réputée des missions, adaptation des postes de travail...).
Elle veille par ailleurs à un équilibre intergénérationnel, garantissant la transmission de ses valeurs (la moitié des effectifs a ainsi plus de 50 ans), et à la fidélisation de ses équipes (l’entreprise peut s’enorgueillir d’un taux de 97% en la matière). "80% des salariés sont en CDI, les 20% de CDD étant liés à des accroissements d’activité saisonniers", insiste le directeur régional, en ajoutant que GSF Jupiter se refuse au recours à l’intérim.

Un impact environnemental évalué

Sur le volet environnemental, l’entreprise est également dans une forme de militantisme. "C’est un aspect important pour nous". Pour que l’hygiène et l’écologie fassent bon ménage, "90% des produits que nous utilisons sont écolabélisés". En outre, les opérateurs ont à leur disposition des centrales de dilution qui leur permettent d’optimiser les dosages nécessaires à leurs travaux pour limiter le gaspillage. Ils font aussi appel à la technologie : "Grâce à l’ionisation, nous pouvons donner à l’eau des pouvoirs détergents sans aucun ajout".
Et ce n’est pas tout : "Nous avons développé un outil qui nous est propre pour évaluer l’impact environnemental de notre activité".

Consommation d’eau des machines, rejets de CO2 résultants des déplacements des salariés..., ce calculateur fournit de précieuses données qui sont intégrées aux propositions commerciales lorsque l’entreprise répond à des marchés. La marque d’un engagement : "Concernant notre RSE, nous voulons être jugés sur des actes".


Jean PREVE