25 novembre 2020
Emmanuel Macron a dévoilé, hier, le très attendu calendrier de l’allègement du confinement. Voici ce qu’il faut en retenir.
C’était sans doute l’annonce la plus prévisible. Le président de la République a donné son feu vert à la réouverture des commerces dits « non-essentiels » dès ce samedi 28 novembre au matin. L’accueil se fera selon un protocole sanitaire plus strict, qui prévoit 8m2 par client.
Le prochain week-end sera moins contraignant pour nombre d’entre nous en mal de liberté. Si la règle de l’attestation de déplacement persiste, fini la limitation à 1 heure pour 1 km lors des sorties d’aération ou sportive.
A partir de samedi, le déplacement pourra durer trois heures dans un rayon de 20 km autour du domicile.
Si le ralentissement de l’épidémie se poursuit (moins de 5 000 nouveaux cas par jour et entre 2 500 et 3 000 hospitalisations en réanimation), le confinement prendra fin le 15 décembre.
Un couvre-feu sera alors instauré entre 21 h et 7 h, sauf les 24 et 31 décembre, de manière à permettre les réveillons en famille. Le chef d l’Etat a toutefois précisé que les rassemblements sur la voie publique seront interdits à ces dates.
C’est également le 15 décembre que les cinémas, théâtres et musées pourront rouvrir, là encore dans le respect d’un protocole strict. Les activités extra-scolaires en salle seront de nouveau possibles, mais pas les grands rassemblements.
Les restaurateurs et les gérants de salles de sport devront être plus patients. Si le recul du virus se confirme, ils seront autorisés à rouvrir à partir du 20 janvier. Les cours en présentiel reprendront alors dans les lycées. Dans les universités, il faudra attendre le 3 février.
Emmanuel Macron a indiqué que le gouvernement allait proposer une nouvelle aide aux établissements contraints à une fermeture administrative. Ils pourront en effet obtenir une somme équivalant à 20% du chiffre d’affaires qu’ils avaient réalisé sur la même période en 2019 si ce montant est plus avantageux que les 10 000 euros prévus au titre du fonds de solidarité.
Les nouvelles sont moins bonnes pour l’économie des stations de sport d’hiver. Alors qu’elles se préparaient à accueillir les skieurs, elles devront rester fermées pendant les fêtes de fin d’année, période durant laquelle elles réalisent 20 à 25% de leur chiffre d’affaires. « La déclaration d’Emmanuel Macron est incompréhensible au regard de la réunion de concertation menée hier par le Premier ministre et l’ensemble des acteurs de la montagne française où nous avons formulé avec les ministres concernés des propositions claires et la mise en place d’un protocole sanitaire strict, permettant ainsi d’ouvrir les stations de montagne », a d’ores et déjà réagi le président du Département des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginésy, qui a demandé au président de la République de « revoir sa position ».
On en saura plus dans les prochains jours sur la future campagne de vaccination contre la Covid-19 en France.
Mais Emmanuel Macron a annoncé qu’elle devrait débuter à la fin de décembre ou au début de janvier, d’abord à destination des personnes les plus fragiles. Et le président de la République de souligner qu’elle ne sera pas obligatoire.