Plastic Attack, opération de désemballage volontaire en région Sud


Environnement


29 novembre 2020

Un fleau pour l’environnement.

A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (du 21 au 29 novembre), plusieurs associations du mouvement France Nature Environnement organisaient des opérations de sensibilisation aux emballages.

Ainsi, les clients volontaires des magasins alimentaires pouvaient laisser sur place leurs emballages superflus tandis que des messages de sensibilisation sur les emballages et le plastique étaient également affichés en sortie de caisses. Objectif ? Prendre conscience de la quantité importante de déchets cachée dans nos caddies.

UN FLEAU POUR L’ENVIRONNEMENT

Dans une région où les habitants produisent 737 kg de déchets par an[1], soit 27 % de plus que la moyenne française, et où seuls 39 % de ces déchets sont valorisés, il faut revoir les modes de consommation. Au cœur de cette problématique, l’opération avait pour but de mettre en lumière le gâchis de ressources que représentent certains emballages et de présenter les alternatives possibles.
L’opération concernait tous les emballages superflus (carton, plastique, etc.) et visait surtout le plastique.
Dans le monde, 13 tonnes de plastique sont produites par seconde soit plus de 400 millions de tonnes par an[2], responsables de 13 % des émissions de gaz à effet de serre[3]. Sur ce total, près de 40 % sont des emballages. De plus, une majorité est à usage unique et seulement très peu sont recyclés (29 % dans un pays comme la France). Et la crise sanitaire n’améliore pas la situation puisque les suremballages pour raison sanitaire se multiplient sans argument scientifique à l’appui[4] et les masques à usage unique (en plastique eux-aussi) envahissent notre quotidien.

A NOTER...

[1] Source : Observatoire Régional des Déchets Provence-Alpes-Côte d’Azur 2018
[2] Source : Atlas du Plastique 2020
[3] Source : Atlas du Plastique 2020
[4] Au contraire, une étude publiée dans " The New England Journal of Medicine " en avril 2020 montre que le virus peut vivre 72h sur des surfaces en plastique, soit plus longtemps que des surfaces comme la peau par exemple.


Gilles Carvoyeur