MYCOVIGNE, une réponse à l’enjeu de l’agriculture durable


Economie


7 décembre 2020

Quatre acteurs lancent MYCOVIGNE.

L’agriculture connaît des bouleversements organisationnels, sociétaux et climatiques qui impactent le modèle des entreprises du secteur.

Évidemment, les viticulteurs sont concernés par cet enjeu fort qu’est la préservation des ressources. Une présentation officielle de MYCOVIGNE est programmée au mois de février prochain, réunissant les acteurs-partenaires, les fédérations, les syndicats, les collectivités.

Ainsi, en vue d’apporter des solutions pérennes à la production des vins de Provence, quatre acteurs lancent MYCOVIGNE.

PRECURSEUR

MYCOVIGNE est né de l’alliance de quatre acteurs, et repose sur des expertises complémentaires. Tout d’abord, l’expertise unique sur la symbiose mycorhizienne et la biodiversité des sols de MYCOPHYTO. D’autre part, l’expérience sur le lancement et la mise en place d’expérimentation sur Vigne du Centre du Rosé avec l’Institut Français de la Vigne et du Vin. Ensuite, l’accompagnement et le soutien financier de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur. Enfin, un lieu propice à la réalisation du projet sur une parcelle du Château Sainte Roseline.

MYCOVIGNE est un programme unique et précurseur dans son approche qui porte sur l’étude de la mycorhization indigène de la vigne* et l’envisager comme une solution au changement climatique pour produire mieux et préserver nos ressources, et l’intégration des biotechnologies alliant analyses microbiologiques, analyses physico-chimiques, production d’inocula spécifiques, inoculation des plants et suivi des impacts par analyses, agronomiques, microbiologiques et organoleptiques.
Ce projet pilote consacre 91 617€ pour transformer la viticulture responsable.

*La mycorhization indigène de la vigne : symbioses entre des champignons microscopiques du sol et les racines de la vigne.


Gilles Carvoyeur