Ce rapport initial prévoyait dans son rapport initial du 2 décembre 2020 l’exonération totale de la carence SRU pour la ville de Mandelieu-La Napoule en raison de l’impact des inondations, d’une nouvelle stratégie territoriale ambitieuse déployée par la ville pour une meilleure résilience face aux risques et d’une dynamique de production de logement réaliste.
Sur instruction directe du ministère du logement, la carence a été rétablie en contradiction avec l’avis des acteurs locaux de l’Etat.
Pour le maire de Mandelieu-La Napoule, la ville est victime d’une erreur manifeste d’appréciation (objectifs de 705 logements sociaux sur la période 2017-2019 ; 1.131 logements sociaux sur la période 2020-2022) concernant des objectifs assignés par la réglementation nationale totalement irréalistes, inaccessibles et incompatibles avec la réalité foncière et urbanistique de la commune.
Le Maire de Mandelieu-La Napoule demande donc à la Ministre du logement de minorer l’objectif de production de logements sociaux et d’exonérer de toute amende financière la commune. La sanction financière aura d’ailleurs pour conséquence de prélever de notre budget communal des millions d’euros qui seront soustraits de notre effort de d’équipement, de protection et de résilience du territoire.
« Face aux risques majeurs, la Ministre du Logement décide de mépriser les alertes et avis des représentants locaux de l’Etat. Depuis Paris, elle décide de rétablir la carence SRU de notre commune en nous imposant la construction de 1.131 logements en 2 ans.
Il y a deux mois dans les vallées niçoises dévastées, le Président de la République déclarait que nous allions désormais « bâtir autrement » ; de toute évidence, pour certains cela signifie « continuer comme avant ». Le diktat, l’irresponsabilité et le dogmatisme ont une limite. La situation est grave, urgente et inacceptable », souligne le Maire de Mandelieu-La Napoule Sébastien Leroy
Valérie Noriega