Top 10 des groupes de luxe, selon Deloitte


Culture


11 décembre 2020

LeCabinet Deloitte a dévoilé hier son top ten des géants du luxe, peu de surprises

Hier, jeudi 10 décembre, le cabinet Deloitte révélait son dernier rapport « Global Power of Luxury Goods 2020 ». Un classement qui confirme le poids croissant des grands acteurs sur le marché du Luxe malgré la crise économique survenue suite à la pandémie de la Covid-19.

Selon le Cabinet Deloitte, et les données recueillies de l’année fiscale 2019, les 100 plus grands groupes de luxe auraient généré, à eux tous, près de 288 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Un montant encore plus exceptionnel lorsque l’on observe que plus de la moitié de ces recettes a été apportée par seulement 10 groupes - soit 51,2%. Parmi ce top, on retrouve les géants français LVMH (1er) et Kering (2e), l’américain The Estée Lauder Companies Inc. Inc. (3e), le groupe suisse Compagnie Financière Richemont SA (4e), le leader français du secteur cosmétique L’Oréal Luxe (5e), et bien d’autres encore. Si quelques changements de place sont à noter - L’Oréal Luxe est remonté d’une place par rapport à 2018 -, le peloton de tête reste inchangé pour la troisième année consécutive. 

La France confirme sa place de leader du marché

Avec LVHM et Kering en tête de classement, la France confirme sa place de leader sur le marché du luxe. Si l’Italie est le pays concentrant le plus de marques au sein du classement (22%), la France, elle, concentre la majorité des ventes de produits de luxe (28,3 %). Un phénomène presque évident puisque le groupe LVMH possède de nombreuses entreprises italiennes comme Dolce & Gabbana ou encore Fendi -pour ne nommer qu’elles. En 2019, comme les années précédentes, la France, en matière de luxe, dominait largement le marché mondial à tous les niveaux. Une tendance qui n’est pas près de s’inverser, bien au contraire.

Quel futur pour le luxe ?

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Si les fabricants de produits de luxe ont été touchés par la pandémie mondiale de la Covid-19, cette crise sanitaire a surtout été un booster de développement pour ces grands groupes mondiaux. Certes les ventes au détail, dans les boutiques physiques ou les stands duty-free des aéroports, ont largement diminué, et les grands évènements et autres défilés ont été annulés, reportés ou adaptés au format numérique. Pour autant, cette situation exceptionnelle a permis de tester l’adaptabilité des marques. Les évènements mondiaux, ont dessiné les challenges et objectifs du luxe de demain, poussant les plus grands groupes du secteur « à se réinventer et se ré-imaginer d’une toute nouvelle façon, inimaginable avant cela  », précise Deloitte dans son rapport : le Cabinet a pu mesurer une accélération de la digitalisation des marques et de leurs plateformes d’e-commerce. La vente en ligne s’est largement développée, « avec les consommateurs chez eux, la vente en ligne a augmenté durant toute la première moitié de l’année, avec un pic de +209% en avril  », du jamais vu selon Deloitte. Un renouveau numérique, dynamique, qui devrait consolider les ventes des groupes luxe dans les prochains mois. pour preuve le cours des actions : au sein du Top 10, six marques se négocient actuellement « au niveau ou au-dessus des niveaux pré-pandémiques  ». Confirmant un avenir toujours radieux pour le monde de luxe.


Julie Biencourt