Au Luc-en-Provence, Dominique Lain pense déjà la ville de 2030


Economie


23 décembre 2020

Dominique LAIN répond aux questions des Petites Affiches du Var.

55 ans, père de trois enfants, Dominique Lain s’est investi dans le milieu associatif sportif et culturel, avant d’être élu en 2020 en tant que maire du Luc-en-Provence.

Titulaire d’un BAC + 5, enseignant au Centre de formation des apprentis, il connaît parfaitement les problématiques liées à l’artisanat, à l’apprentissage et celles des territoires du Var.

Dominique LAIN répond aux questions des Petites Affiches du Var.

Quel est le projet central de votre mandature ?

Dominique LAIN. Nous travaillons activement au Luc de 2030 ! Nous sommes labellisés Petites Villes de demain, avec tous les avantages que cela procure ! C’est un vrai plus pour la ville. C’est pourquoi, les deux années à venir seront consacrées à l’urgence ! Nous travaillons avec dynamisme, proximité et exemplarité. Nous souhaitons développer l’attractivité de la ville. Il y a de nombreux projets à porter. Nous avons fait réaliser une analyse financière des comptes de la ville par la Trésorerie. Cette analyse a montré dans quelle situation nous étions. Elle nous à fait comprendre comment ramener certains curseurs de façon à pouvoir dégager des financements pour les investissements. Concernant la sécurité, nous avons actuellement douze personnes et avons recruter deux policiers supplémentaires qui seront opérationnels en janvier.

Concrètement, quelle était la situation de la ville ?

DL. La première problématique était financière. Désormais, l’habitat nécessite de nouvelles structures publiques, d’écoles, de locaux associatifs. Il faut aussi embellir le cadre de vie. Mais notre situation financière est très tendue, ce qui nécessite un travail d’urgence et une volonté de chercher une assistance de projets systématiquement, c’est à dire des subventions, de s’inscrire dans des programmes ! Ce qui n’était pas l’habitude des dirigeants avant nous. Aujourd’hui, tous les projets font systématiquement l’objet de recherches de financements.

Quelle était l’autre grande difficulté ?

DL. La commune souffrait principalement d’un déficit d’organisation des services ! C’est pourquoi, je souhaite les réorganiser. Il faut se rappeler que Le Luc a connu, en six ans, trois maires, quatre directeurs de services, et cinq directeurs des services techniques ! Cette instabilité a provoqué des problématiques de management d’équipes. Aujourd’hui, la Ville a besoin de reconstruire une culture d’entreprise. C’est à dire remettre une culture du service public à la hauteur d’une ville de 12 000 habitants. Il faut aussi ramener un cadre de vie différent avec les structures publiques et mener une recherche plus agressive de financements. Il faut enclencher une dynamique de projets, avec une dynamique de travail avec nos deux cents salariés de la Ville. Beaucoup attendent cette culture d’entreprise qui servira le bien-être des habitants.

Et côté bonne nouvelle ?

DL. La bonne nouvelle, c’est que nous allons accueillir en 2025 le Lycée du Centre Var. Et, nous allons repenser le PLU, en redessinant les zones, notamment en termes de voies d’accès et d’infrastructures.


Gilles Carvoyeur