L’Etat et Région Sud réservent 307 millions de leur contrat d’avenir à la reconstruction des vallées


Economie


8 janvier 2021

La plus importante enveloppe reviendra aux enjeux environnementaux et climatiques

Le Premier ministre était à Toulon, le 5 janvier, pour signer avec le président de la Région Sud le premier Accord régional de relance, qui décline les engagements financiers conjoints dans ce domaine lors des deux prochaines années.

Mais Jean Castex et Renaud Muselier ont également procédé à la signature du Contrat d’avenir, nouvelle génération du Contrat de plan Etat-Région, qui définit les investissements structurants des deux entités pour la période 2021-2027. Il prévoit la mobilisation, à parts égales, de 5,1 milliards d’euros dans les six départements du territoire.
La plus importante enveloppe reviendra aux enjeux environnementaux et climatiques, 1,6 milliard étant prévu pour permettre à la Région Sud d’avoir "une COP d’avance". La formation professionnelle et l’égalité homme-femme bénéficieront quant à elles de 831 millions tandis que 707 millions seront alloués à "l’équilibre et la solidarité des territoires". 694 millions sont par ailleurs prévus pour la culture et le patrimoine et 587 millions pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. En la matière, les Alpes-Maritimes pourront bénéficier de 70 millions, 3 millions étant notamment programmés pour le réseau de chaleur du Campus Valrose, à Nice.
La télémédecine, la lutte contre les déserts médicaux et le soutien au SAMU auront droit à 449 millions dans un contrat qui prévoit aussi 148 millions pour le tourisme, la mer et le littoral ou encore 85 millions pour le développement des entreprises. Au total, 12 axes d’intervention sont évoqués parmi lesquels la reconstruction des vallées sinistrées par la tempête Alex. L’État et la Région s’engagent à hauteur de 307 millions pour financer notamment le remplacement des stations d’épuration détruites, la réparation de la ligne ferroviaire Nice-Tende et l’accès au tunnel de Tende. Les projets candidats au Contrat d’avenir seront sélectionnés à l’échelon départemental, puis arbitrés par le préfet de région et le président du Conseil régional.


Jean PREVE