La préfecture délivre le permis de construire du futur Marché d’Intérêt National (MIN) de Nice


Economie


14 janvier 2021

Le futur MIN de Nice va s’étendre sur 13,5 hectares dont 3,8 hectares sont sanctuarisés par mesure de protection écologique avec 35 700 m² de surface bâtie affectée au MIN et 7 000 m2 de programme associé, pour un coût d’environ 124 M€ HT assumé intégralement par la Métropole Nice Côte d’Azur sous couvert d’un contrat de partenariat.

Cet outil développe une stratégie de filière renforçant l’activité commerciale et de distribution. Cinq secteurs y seront représentés : Fruits & Légumes, autres produits alimentaire (frais-congelé-boissons), Viande, Produits de la Mer, Fleurs & Plantes & Accessoires. De nouvelles installations à performance énergétique optimale, avec le recours aux énergies renouvelables (géothermie et photovoltaïque), équipé d’un système smart-grid, permettant d’ajuster consommations et besoins en temps réel.

Pour Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur :

« Le préfet des Alpes-Maritimes vient d’autoriser la délivrance du permis de construire du futur MIN à la Baronne. Une nouvelle étape est franchie et je m’en félicite. Ce transfert est un projet ambitieux qui va doter nos agriculteurs et nos grossistes d’une plateforme agro-alimentaire performante et innovante, plus respectueuse de l’environnement. C’est pour moi une priorité, alors que je viens de lancer notre Projet Alimentaire Territorial qui vise notamment à sécuriser l’approvisionnement alimentaire des habitants de la Métropole, de permettre à notre agriculture locale de se maintenir, de se développer durablement et d’innover.
Ce transfert du MIN s’accompagne d’une politique agricole et foncière qui sanctuarise nos terres agricoles, valorise les friches et installe de nouvelles exploitations pour développer les circuits courts. La Métropole Nice Côte d’Azur s’engage pour une agriculture du 21ème siècle qui réponde aux attentes des citoyens et aux enjeux climatiques tout en réinventant des modèles qui tiennent compte de la place des agriculteurs locaux et de leur juste rémunération. Le futur MIN d’Azur s’inscrit pleinement dans cette politique
 ».


Valérie Noriega