1er février 2021
Pour les élus, lutter contre ce désert médical reste un enjeu capital.
Pour André Garron, maire de Solliès-Pont, l’objectif est le maintien d’une offre de soins accessible à tous. Le maire espère une maison médicale armée au plus tard début 2023.
Pour les élus, lutter contre ce désert médical reste un enjeu capital. En effet, ils doivent remédier aux difficultés d’accès aux soins de premiers recours, et aux médecins spécialistes et autres professionnels de santé. Nécessaire et attendu, ce projet s’inscrit dans le plan de relance de la Région Sud. Dernièrement, il a été détaillé aux professionnels de la santé, réunis à la salle des fêtes. La réunion a permis de fédérer les professionnels autour du docteur Dubois, président de l’association des professionnels, en charge d’écrire le projet de santé. L’objectif est d’avoir une offre de soins de proximité la plus complète possible.
Axé sur la prévention et la médecine d’urgence, validé par l’ARS, le projet de santé s’inscrit dans le plan ’Ma santé 2022’.
« Il comprend la création d’une maison de santé qui regroupera de nombreux professionnels médicaux et paramédicaux : radiologues, dentistes, laboratoire d’analyses. Porté par la commune, qui a identifié un terrain lui appartenant à proximité immédiate du centre-ville, des études sont en cours afin de détailler le cahier des charges à destination des architectes », explique le premier magistrat.
Le bâtiment de 1 000 m2, sur deux étages, prendra en compte les spécificités des futurs praticiens locataires. La commune a bien avancé sur le volet immobilier qui bénéficie du soutien de différents partenaires, dont la Région Sud et l’État.
« Aujourd’hui, de jeunes médecins sont prêts à s’investir pour voir émerger la maison de santé et pratiquer la médecine en équipe avec des professionnels de santé libéraux qui se coordonnent autour d’une patientèle commune », assure André Garron.
Le maire ajoute : « Aujourd’hui nous devons écrire le projet. Celui-ci se doit d’être attractif et innovant afin de séduire les médecins, généralistes comme spécialistes. Le vieillissement de nos professionnels, le numerus clausus, appliqué depuis plus de 40 ans, l’évolution de la pratique de la médecine, nous pousse à imaginer la santé de demain en prenant en compte les besoins et les envies des praticiens. Le projet s’articule sur l’offre globale de santé, et prend en compte des solutions alternatives, en prévention ou en éducation thérapeutique par exemple. Il réunit en un même lieu des généralistes, des spécialistes mais aussi cliniciens formés sur des méthodes complémentaires," précise le docteur André Garron.
Gilles Carvoyeur