Immobilier d’entreprise : Nice et Marseille résistent bien


Economie


12 février 2021

Les transactions dans les deux métropoles sont en recul de -7% seulement en 2020

Sans surprise, l’impact de la crise sanitaire s’est fait ressentir en régions sur le marché de l’immobilier d’entreprise. Après sept années de croissance, la demande placée enregistre un recul de -40% par rapport à 2019. Ces chiffres expriment les interrogations des utilisateurs sur leur politique immobilière avec l’impact du télétravail, la réduction des coûts et la mise en place de nouveaux modes de travail.

Le groupe CBRE France, un des leaders sur le marché, note que le recul dû à la crise sanitaire est limité à -20% sur la moyenne décennale, l’année 2019 ayant constitué un record de ventes. Les transactions supérieures à 5 000 m² ont particulièrement souffert avec 150 000 m² commercialisés contre 307 300 m² l’année dernière.
 
Mais contrairement à l’Ile-de-France le taux de vacance régional reste inférieur à 5%, reflet d’un marché immobilier sain. Avec 1,3 million de m² de stock immédiat, cet équilibre devrait se maintenir au cours des prochains mois, sans risque de sur-offre, estime le groupe spécialiste du tertiaire.

Malgré la crise sanitaire, le marché des bureaux à l’échelle de la Métropole d’Aix-Marseille a enregistré une baisse limitée, de même que la Métropole de Nice, où le marché tertiaire s’est montré résilient alors que beaucoup de programmes en construction dans la Plaine du Var arrivaient au stade de la livraison. Les deux capitales de la région Sud ont limité la casse avec des transactions en recul de -7% seulement en 2020, ce qui peut être considéré comme un bon résultat dans le contexte général.


Jean-Michel Chevalier