Experts-comptables : La famille s’agrandit, le CJEC accueille les petits derniers


Finance


16 février 2021

Moment festif ce 15 février ! Enfin, dans les esprits, car c’est en mode digital, par écrans interposés, que la section Côte d’Azur-Corse du Club des jeunes experts-comptables et commissaires aux comptes (CJEC) a organisé sa soirée en l’honneur de celles et ceux qui rejoignent la profession.

Covid-19 oblige, tous ces nouveaux diplômés n’ont pas pu trinquer avec leurs pairs pour célébrer leur réussite aux examens. A défaut de petits fours, Alexandre Hini leur a donc servi une multitude de conseils, leur apportant sur un plateau virtuel les réponses aux légitimes questions qu’ils se posent. Féru de communication, le président du CJEC azuréen a même réussi à mettre dans cette cérémonie d’accueil la touche de convivialité qui manque généralement aux événements en visioconférence. Une petite performance que l’on doit à sa personnalité, qui confère une douceur bienvenue aux sujets que d’aucuns jugeraient austères. Sans concéder le sérieux que sa fonction impose.
Les nouveaux titulaires du DEC ne s’en plaindront pas, car c’est avec bienveillance qu’ils ont été introduits dans "la grande famille" des experts-comptables et commissaires aux comptes, selon les termes d’Alexandre Hini et de plusieurs intervenants. Parmi eux, les représentants des différents organismes qui encadrent la profession. Et qui se devaient de se présenter aux petits derniers.

Une adhésion au CJEC à tarif réduit

D’abord l’hôte du soir, le CJEC.
"Il s’adresse aux jeunes diplômés en réflexion sur leur choix d’exercice, aux jeunes inscrits dans les cinq premières années de leur inscription et aux mémorialistes en cours d’obtention de leur DEC", a rappelé Alexandre Hini, en soulignant que le club avait vocation à les aider, les représenter et les informer au quotidien. "Le CJEC est une marque, un véritable hub qui cristallise la jeunesse de la profession". Il lui apporte une série de petits plus qui se concrétisent à travers un réseau de partenaires (dans la banque, l’assurance, la parution légale...), des outils d’échanges professionnels, des réductions financières (sur l’achat de matériel, les formations...), des réunions sur des thématiques techniques pour approfondir ses connaissances, des rendez-vous ludiques... Et encore du relationnel via des liens entretenus avec l’Association nationale des experts-comptables et commissaires aux comptes stagiaires (ANECS), incarnée le 15 février par Myriam Maiche et Johanna Dupeux, présidentes respectives des antennes azuréenne et corse.

Quand on débute, le CJEC apparaît donc comme une garantie face au risque d’isolement, qui constitue le facteur d’échec le plus courant. Alors, pour éviter cet écueil, son président a prévu un cadeau de bienvenue aux futurs membres du club : une réduction sur la première année d’adhésion (175 euros au lieu de 220 euros). Une offre valable jusqu’au 2 mars(*).

Défendre les intérêts des jeunes diplômés

Un rendez-vous DEC install digital pour accueillir les nouveaux !

Après la découverte des associations, place aux instances, à commencer par le Conseil régional de l’ordre des experts-comptables (CROEC) PACA. Il est désormais présidé par Colette Weizman, qui a lancé aux jeunes diplômés : "L’Ordre, c’est votre maison". Un cocon organisé en plusieurs commissions (déontologie, création d’entreprise, attractivité...), où peuvent se régler toutes les difficultés. "Nous faisons beaucoup pour les jeunes. Des formations vous sont offertes via l’ARFEC et le CROEC", a-t-elle notamment indiqué, avant de céder la parole à Nathalie Lapierre, présidente de la Commission administrative des Alpes-Maritimes, puis à Jean-Pierre Patou, son homologue à la Compagnie régionale des commissaires aux comptes (CRCC) Aix-Bastia. Les missions de ces deux autres instances rejoignent et complètent celles du CROEC.

Enfin, c’est aux présidents des syndicats, représentés par Emmanuelle Viano, pour l’Institut français des experts-comptables et commissaires aux comptes (IFEC) Côte d’Azur, et Thomas Boaglio, pour la section maralpine d’Experts-comptables et commissaires aux comptes de France (ECF), qu’est revenue la tâche de clore la séance des présentations. En montrant aux futurs installés que la grande famille qu’ils intègrent est riche de ramifications nombreuses. Mais que toutes œuvrent à la même défense de leurs intérêts.

En douze étapes, leçon d’installation

S’il a dû faire une croix sur les embrassades et les poignées de main, le CJEC ne s’est pas privé de dispenser moult conseils aux jeunes diplômés. Et bonheur du numérique, ils ont parfois afflué de loin.

Au programme de la deuxième partie de la soirée, un focus sur l’installation ex-nihilo.
Un défi qui peut en effrayer plus d’un, mais qu’Alexandre Hini, accompagné d’Anne Pignoly et Gabriel Bentura, tous deux membres du bureau Côte d’Azur-Corse du CJEC, n’ont pas manqué de dédramatiser. Pour guider les candidats, ils ont listé douze démarches à accomplir, qui sont autant d’étapes-clés pour réussir en partant de rien. Si ce n’est son DEC...

Première tâche, effectuer son business-plan trois à six mois avant l’installation effective. C’est essentiel. Et les organismes de crédit auront besoin de ce document au moment de soutenir l’expert-comptable.

En cas de rupture de contrat, il convient ensuite de remplir un dossier auprès de Pôle Emploi, puis choisir son siège social, en mesurant les contraintes des différents cas de figure (achat, location...).

A ce stade, il faut s’inscrire à l’Ordre, en personne physique ou morale, non sans avoir effectué une recherche d’antériorité pour se prémunir d’un problème de dénomination de l’activité.

Cinquième étape, souscrire son assurance responsabilité civile professionnelle, puis ouvrir un compte bancaire de dépôt de capital, deux opérations pour lesquelles le CJEC a des partenaires.

Au plan technologique, penser à réserver son nom de domaine et à sélectionner ses outils informatiques. Attention, ils peuvent être coûteux !

En outre, ne pas oublier de choisir son logo.

Vient alors le temps de la parution légale, qui est une formalité obligatoire avant l’immatriculation. Là encore, le CJEC s’est entouré de partenaires, dont Les Petites Affiches  :) Une bonne nouvelle avant de passer aux deux ultimes étapes : l’immatriculation via le greffe du tribunal de commerce et, option facultative, la protection de sa dénomination sociale. Pour plus de détails sur ce parcours, un réflexe : s’adresser au CJEC.

Bref pour toutes questions un contact : [email protected]

Instances, syndicats, associations & installation ex nihilo : vous savez tout !

Hier soir s'est déroulé le premier "...

Publiée par CJEC Côte d'Azur-Corse sur Mardi 16 février 2021


Jean PREVE