A La Garde, la commune est l’acteur le plus proche des citoyens


Economie


24 février 2021

Quel est votre action au sein de cette délégation ?

Marie-Hélène CHARLES, 3ème adjointe déléguée aux solidarités, aux familles, à la santé et au handicap, répond aux questions des Petites Affiches du Var.

Quel est votre action au sein de cette délégation ?

Marie-Hélène CHARLES. Le maire m’appelle une militante associative en raison de mon engagement sur le terrain. Je suis impliquée dans le tissu associatif. Je suis membre de divers conseils administratifs comme l’UDAF et la CAF. J’ai également créé une association de bénévoles dans la maison de retraite municipale. Et puis, être adjointe, c’est un engagement de terrain. Le fait de bien connaître la population me permet de sentir leurs besoins et leurs difficultés.

Comment définissez-vous votre délégation ?

MHC. Le CCAS est une délégation vivante et éminemment politique qui a un grand impact sur la vie quotidienne des gardéens. Il porte des enjeux de société majeurs et on y prépare l’avenir, il y a beaucoup à faire. La politique m’intéresse beaucoup et m’a toujours intéressée. Elle ne doit pas être déconnectée du terrain. Je la définirais comme une vison, un projet au service d’une population. Selon moi, il y a trois enjeux Politiques majeurs : la parentalité, le maintien à domicile des personnes âgées et la cohésion sociale. A cela se rajoute la crise économique et sociale à venir qui sera la conséquence de la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre. Nous devrons répondre à cette troisième vague matérielle et psychologique qui se prépare. D’où la création de la Direction des Affaires Sociales.

En quoi consiste la Direction des Affaires Sociales (DAS) ?MHC. La Garde a créé une Direction des Affaires Sociales opérationnelle depuis le 1er janvier. Elle regroupe le CCAS, la Petite Enfance, le 3ème Age et le handicap afin d’appréhender tous les sujets du social de façon transversale. Et de favoriser le lien social dans les familles au niveau du territoire. Nous sommes partis d’un constat pratique, de bon sens. La commune est l’acteur de terrain le plus proche des citoyens. Et le mot proximité n’a jamais eu autant de valeur que maintenant. La proximité est un enjeu et les citoyens attendent de nous des actions concrètes.

Comment avez-vous abordé la crise sanitaire ?

MHC. Dans le cadre de la crise sanitaire, on a manqué d’effectifs et fait appel à d’autres agents. Et nous avons dû recruter de nouveaux agents pour assurer l’augmentation de portages de repas à domicile. Mais le premier confinement a aussi mis en lumière une volonté politique : il a fallu se réinventer pour travailler de façon transversale. On s’est mis à travailler en lien Ville - CCAS pour une vision d’ensemble de 0 à 99 ans d’où a émergé un système de coopération nouveau en décloisonnant. Pour une action sociale réactive, il faut que tout le monde fonctionne ensemble. C’est donc un fonctionnement nouveau qui s’est mis en place à la suite de la crise sanitaire.


Gilles Carvoyeur